Toutes les tapisseries

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  • Bouquet d'anniversaire

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. 1969.
        Van Vlasselaer (1907-1982) est l'auteur de nombreuses compositions murales monumentales, ainsi que de vitraux. Dès 1950, il crée des cartons de tapisserie inspirés de scènes de la vie quotidienne, du folklore flamand et de la nature, à l’aune des membres du groupe « Forces Murales ». Son oeuvre, d'abord figurative, évolue vers de denses sujets végétaux aux motifs acérés, qui se déploient sur des fonds géométriques, influencée par le cubisme.   « A partir de 1969, le style prend encore plus d’ampleur. Une des œuvres les plus remarquables est sans doute « Bouquet d’anniversaire »…. à l’allure monumentale… Chaque détail frappe par son originalité. Les fleurs et les feuilles s’écartent de leur condition naturelle avec une fantaisie qui n’exclut pas la rigueur …» (R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, p.97)   Bibliographie : R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, Editions Arcade, 1973, reproduit p.88  
  • Flore des tropiques

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1975.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sur la fin de sa carrière, Dubrunfaut s’exprime dans un style féérique (aux formes acérées proches de Marc Petit), et dont la thématique (colibris et plantes exotiques) renvoie au Lurçat des années 50.  
    Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983  
  • Composition

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. N°6/6. Circa 1980.
     
       
     
      Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style le plus souvent abstrait, sauf exception, comme en témoigne ici la présence des 2 oiseaux.
  • Chantelune

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA II. Circa 1970.
      Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses. « Chantelune » est, à cet égard, caractéristique de l’inspiration bucolique d’Ilhe.  
     
  • Le rouge et le noir

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
        Protagoniste du renouveau de la tapisserie en Belgique à la suite du collectif “Forces murales”, Lucas donna quelques cartons à la manufacture Braquenié de Malines vers 1956-1957, dans un style qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Picart le Doux.
     
  • Nuit sidérale

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1965.
     
     
    Maurice André a séjourné à Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot.     Au mitan des années 60, le style d’André se rapproche de celui de Matégot, où battages, piqués, pointillés sont la norme. Par son thème,  son traitement, sa gamme chromatique, son format, notre carton est proche de « Grand nocturne », conservé au Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine d’Angers.
  • Bouquet d'automne

     
    Tapisserie  d'Aubusson. N°EA1. Circa 1975.
       
    Elève de l’ENAD, Goffinet a été un proche collaborateur de Dirk Holger, dont l’influence (de même que celle de Prassinos) est notable dans ses rares cartons tissés. Il a, comme ici, parfois tissé lui-même ses cartons.
  • Sonnen-Vision (Soleils-Vision)

      Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1975.    
    Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant expositions et  conférences sur le sujet.   Certains de ses cartons ont été tissés dans les 2 manufactures en activité en Allemagne, à Nuremberg et Münich, au point d’Aubusson.
     
  • Poisson cardinal

       
    Tapisserie  tissée par l'atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé, n°EA/2. 1978.
     
     
    Roger Bezombes s'est intéressé à l'art monumental dès ses débuts artistiques. Il reçoit de nombreuses commandes de tapisseries de l'Etat, tissées d'abord aux Gobelins puis à Aubusson, notamment avec la manufacture Hamot dont les teinturiers lui obtiendront des laines dans le ton exact de ses cartons (qu'il peint d'ailleurs lui-même à grandeur). En 1952-1953, il réalise un ensemble monumental (300 m2) pour le Pavillon de la France d'Outremer à la Cité Universitaire de Paris. Il abandonne la technique de la lisse à la fin des années 50, pour réaliser des tentures murales faites d'assemblages de tissus. Précisément, ses « murales « (l’une des premières, « la Musique », longue de 25 m, fut commandée pour la Maison de la Radio) sont des patchworks de tissus assemblés, parfois adjoints d’objets de matériaux divers cousus, collés ou agrafés. Néanmoins, comme ici, certaines murales seront reproduites en tapisseries de lisse par l’atelier de Saint-Cyr de Pierre Daquin. Le thème du poisson est alors omniprésent ; Bezombes n’est pas un ichtyologiste, mais un poète : c’est la pourpre cardinalice qui l’intéresse, pas les espèces homonymes.
  • Au coeur de l'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.
       
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette)

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