Toutes les tapisseries

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  • La terre de France ne ment pas

     
    Tapisserie d’Aubusson. 1943.
        Le parcours de François Faureau est tout à fait singulier. Natif d’Aubusson, il suit les cours de l’ENAD, alors sous la direction de Marius Martin qui, déjà, promeut le gros tissage et les tons comptés que Lurçat reprendra à son compte. C’est ainsi qu’il participe au stand de l’ENAD à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 en tant que peintre-cartonnier avec la tapisserie « Solitude, verdure » ou l’écran « Canards », qui oscillent entre un style classicisant, et l’influence du cubisme. Il aura par la suite son propre atelier, mais son oeuvre restera confidentielle, et éloignée des protagonistes de la « Renaissance de la Tapisserie ».   Si les ateliers d’Aubusson (comme d’ailleurs les Manufactures Nationales) ont poursuivi leur activité sous l’occupation, les réalisations tissées soumises aux injonctions de l’Art-Maréchal restent rares, bien que ce savoir-faire traditionnel ait pu répondre aux valeurs de la Révolution Nationale. La célèbre formule prononcée dès le 25 juin 1940 par Pétain (Emmanuel Berl en étant la plume), et devenue un leitmotiv vichyste, exaltant la ruralité, l’enracinement, et, plus prosaïquement, l’agriculture, est illustrée ici de façon littérale, et synthétique : variété des travaux, de la végétation, des architectures, des animaux, … épanouis sous l’égide du régime de Vichy.     Provenance : Collection Régine Deforges   Bibliographie : Cat. Expo. Tapisseries 1925, Aubusson, Cité de la tapisserie, 2012
  • Ville

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA. Circa 1970.
     
    Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style abstrait parfois émaillé d’astres.
  • Banlieue  Tapisserie d'Aubusson tissée dans l'atelier Goubely. Avec son bolduc signé. 1945.     Féru d'art mural dès 1937 (il participe à l'Exposition Internationale), Lagrange dessine ses premiers cartons en 1945, et devient l'un des membres fondateurs de l'A.P.C.T. D'abord expressionnistes (comme Matégot ou Tourlière), ses cartons  (à partir de sa collaboration avec Pierre Baudouin) évoluent vers une stylisation qui aboutira dans les années 70 à des cartons faits de signes épurés dans des tons purs. Par ailleurs, au-delà de son rôle dans la renaissance de la tapisserie (et des commandes publiques afférentes), Lagrange sera Professeur à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, mais aussi un collaborateur régulier de Jacques Tati, un concepteur de décors monumentaux, enfin un artiste-peintre reconnu, proche d'Estève ou de Lapicque.   “Banlieue”, ma première tapisserie tissée à Aubusson, raconte le spectacle des cardeurs de matelas faisant voler la laine dans les rues avec une curieuse machine”explique l’artiste. A ses débuts, Lagrange aborde, dans une veine réaliste, expressionniste même, les thèmes de la banlieue, des métiers (amusante mise en abyme sur le travail de la laine), de la vie quotidienne (cf. Guignebert “le marché aux puces”, contemporain) dans une veine aux antipodes de la cosmogonie de Lurçat. La tapisserie figure à l’exposition de 1946, et 2 exemplaires sont conserves dans des collections publiques, au Musée de la-Chaux-de -Fonds, et à celui du Pays d’Ussel.   Bibliographie : Collectif, Muraille et laine, Editions Pierre Tisné, 1946, ill. n°58 Madeleine Jarry, La tapisserie, art du XXe siècle, Office du livre, 1974, ill. n°69 Cat. Exp. Lagrange, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1987, reproduit p.16-17 Cat. Exp. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Felletin, Eglise du château, 1992, reproduit p.29 Robert Guinot, Jacques Lagrange, les couleurs de la vie, Lucien Souny editeur, 2005, n°28, reproduit Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduit p.73 J.J. et B. Wattel, Jacques Lagrange ets es toiles : peintures, tapisseries, cinéma, Editions Louvre Victoire, 2020, reproduit p.33, 70-71
  • La chouette

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1945.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Ce format vertical à motif circulaire cloisonné et fond bordeaux est revenu épisodiquement chez Lurçat dans la deuxième moitié des années 40 (cf. « Bosquet », par exemple). Si le motif de la chouette, auquel nous renvoie le titre, appartient bien au bestiaire de Lurçat, celle-ci a plus l’aspect d’un coq, incontournable leitmotiv, dans une confusion des motifs chère à l’artiste.   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Soleil rouge

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. 1989.
        C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux  cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton qui conjugue deux leitmotivs de Simon Chaye, le bouquet, et la nuée d’oiseaux, ici détachés sur un fond de soleil rouge donc.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.120
  • Courrier Sud

     
    Tapisserie d’Aubusson, éditée par Jean Laurent. Avec son bolduc, n°1/6. 1976.
    Connu pour sa peinture géométrique faites parfois d’éléments machinistes, Gachon, d’origine aubussonnaise, a dessiné quelques cartons. Le nôtre reste éloigné de la veine habituelle de l’artiste.
  • Bouquet d'octobre

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°5/6. 1974.
     
    C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire. Le thème du bouquet est omniprésent chez Chaye ; il lui permet, dans un registre stylisé,  des associations saisonnières ou chromatiques très décoratives.     Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.77
  • Paysage bleu aux papillons

     
    Tapisserie tissée par l’ATA (Atelier de Tapisserie d'Angers) Avec son bolduc signé, n°1/4. Circa 1970.
     
    Elie Grekoff, proche de l'esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons : le nôtre témoigne de l'évolution de l'artiste à partir des années 60, avec la disparition de la figure humaine ou animale. Le thème de l'astre (soleil, lune) caché derrière des feuillages devient alors récurrent.  
  • Soleil pour Maria Pia

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc, n°1/3. Circa 1970.     Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
     
  • Soleil de corail

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons chinés, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.

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