Horizontal

  • Jour d'été

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par la manufacture Four pour l'éditeur Jean Laurent. Avec son bolduc, n°EA. 1989.  
    Edmond Dubrunfaut peut être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). A cet égard, ce carton, avec son format très horizontal, à hauteur d'oiseaux, mais représentés ici de façon très réaliste, est caractéristique de cette veine.   Bibliographie : Cat. Expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.
  • Composition

        Tapisserie d'Aubusson. Circa 1950.         Artiste d’origine autrichienne établie en France en 1927, Lilly Steiner est surtout connue pour ses portraits d’enfants. Elle a donné quelques rares cartons pour les manufactures d’Aubusson.  
  • Oiseaux

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Faureau. Circa 1950.
          Le parcours de François Faureau est tout à fait singulier. Natif d’Aubusson, il suit les cours de l’ENAD, alors sous la direction de Marius Martin qui, déjà, promeut le gros tissage et les tons comptés que Lurçat reprendra à son compte. C’est ainsi qu’il participe au stand de l’ENAD à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 en tant que peintre-cartonnier avec la tapisserie « Solitude, verdure » ou l’écran « Canards », qui oscillent entre un style classicisant, et l’influence du cubisme. Il aura par la suite son propre atelier, mais son oeuvre restera confidentielle, et éloignée des protagonistes de la « Renaissance de la Tapisserie ».   De retour à Aubusson en 1962, après un long éloignement, Faureau consacre toute son énergie à la Tapisserie, en tant que cartonnier et lissier. Son esthétique est alors moins radicale que dans les années 20, et les thèmes traditionnels : on y ressent l’influence de Lurçat, comme de Perrot.  
  • Giboulée

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix pour la Coopérative Tapisseries de France. Avec son bolduc signé de l’artiste, avec la mention "ex.unique". 1959.
     
  • 2 blanches, 1 noire

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°1/6. 1968.
     
  • Composition

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Picaud. N°1/6. Circa 1970.
       
     
     
  • Le Faucon

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. N°EA/2. 1947.
         
  • Les comédiens

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. 1959.          
  • L'été

     
       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°2/6. Circa 1970.
       
    Peintre naïve, Mady de la Giraudière n’a que peu donné de cartons de tapisseries. « L’été », néanmoins, avec ses travaux des champs, sa miche de pain, son panier en osier et  son « kil de rouge » a comme une saveur particulière, dans une veine réaliste très rare en tapisserie.
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