148 cm

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  • Le luth et le chandelier

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hamot. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°2/8. Circa 1955.     Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....     Dans notre carton (étrangement absent du livre de Bruzeau), l'accent est mis par le titre sur le chandelier, mais on retrouve un aspect du répertoire formel propre à l'artiste, reflet d'un âge d'or idéal, avec la viole de gambe et les papillons. Avec ces motifs et son fond rouge, la tapisserie est très proche du "Damier" de 1955 (Bruzeau n°68).     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980              
  • Gestation

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°2/6. Circa 1980.
        Essentiellement sculpteur, Segeron a donné quelques cartons, tissés chez Legoueix à Aubusson. Dans la variété des titres et des coloris, on retrouve toujours les mêmes formes-motifs éparpillés, comme déchiquetés, tels d’étranges rhizomes ou réseaux capillaires.
  • Composition

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° EA. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Carton abstrait typique de l'artiste, dans une veine (et une gamme chromatique !) qui le rapproche de Borderie ou de Wogensky, et dont les réalisations de l’époque, bien qu’oubliées, n’ont rien à envier à celles de ses pairs.  
  • Jardin sauvage

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
         
  • Joyau

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc, n°1. Circa 1975.
     
    Rare témoignage de la production tissée de l’artiste : on y retrouve ses agencements formels compliqués typiques.
     
  • Hommage à Mozart

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Hamot. N° EA. 1955.
    Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur de l'A.P.C.T (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Les cartons consacrés à la musique sont très nombreux chez Picart le Doux : les genres, les œuvres (« la petite musique de nuit », autre titre de l'oeuvre, « les 4 saisons », par exemple), les compositeurs (« Hommage à Vivaldi », « Hommage à Bach » qui fera l’objet d’un timbre en 1980), les  instruments (« Soleil-Lyre », « Harpe des mers »), les figures mythologiques (« Orphée »). Le plus souvent, ces motifs s’intègrent dans une nature bucolique émaillée d’oiseaux et de papillons dans une veine décorative propre à l’artiste.
    Bibliographie : Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, reproduit n°5 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, ill. n°59 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Automne-Hiver

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le thème des saisons est un poncif de l’histoire de la tapisserie que se sont entendus à réactiver les cartonniers du XXe siècle, Lurçat au premier rang d’entre eux (cf. sa tenture des Saisons commandée par l’Etat dès 1939). Chez Picart le Doux, l’inspiration est double : la Nature bien sûr, mais aussi la Musique; “l’Hiver”, traité de façon allégorique, l’un des cartons les plus connus de l’artiste date de 1950, mais c’est l'”Hommage à Vivaldi” de 1963, avec ses 4 saisons représentées de façon symbolique par des soleils colorés, émaillés de signes zodiacaux, et sources de végétation, que reprend notre carton en en transposant les motifs à l’horizontale. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton.
    N°1/6. Circa 1970.
    Maurice André a séjourné Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Dans l’ultime style d’André, la géométrie et ses aplats sont tempérés d’hachures, rayures et autres dégradés.

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