All tapestries

  • Moonlight

     
    Tapestry woven in Aubusson by the Tabard workshop. With its ribbon signed by the artist, no. EA II. Circa 1970.
      Having become a painter-cartoonist late in life, Henri Ilhe nevertheless produced, from 1964 onwards, a considerable body of woven work (more than 120 cartoons, all woven at Tabard) in a charming style, featuring birds and butterflies flitting among gnarled shrubs. "Chantelune" is, in this respect, characteristic of Ilhe's bucolic inspiration.  
     
  • Le rouge et le noir

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
        Protagoniste du renouveau de la tapisserie en Belgique à la suite du collectif “Forces murales”, Lucas donna quelques cartons à la manufacture Braquenié de Malines vers 1956-1957, dans un style qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Picart le Doux.
     
  • Kalinka

     
    Tapestry woven in Aubusson by the Andraud workshop. With its ribbon, no. 4/6. 1980.
          A student of Léon Detroy, Gaston Thiéry is one of the last representatives of the Crozant school of painting. Based in Creuse, he began working with tapestry in 1965 with the Andraud workshop, to whom he entrusted cartoons inspired by the local flora, in a decorative style halfway between the work of Dom Robert and that of Maingonnat, a far cry from his Impressionist-influenced landscape paintings.   The title of our tapestry, which will appeal especially to music lovers, is a literal evocation (but in Russian!) of the subject, "kalinka" meaning rowan tree.   The tapestry is reproduced in the "Tapisserie d'Aubusson" folder published by the Guéret Chamber of Commerce and Industry in the early 1980s to illustrate the expertise of the Aubusson workshops.
     
  • Sidereal night

       
    Aubusson tapestry woven by the Pinton workshop. With its ribbon. Circa 1965.
     
     
    Maurice André stayed in Aubusson throughout the war. Founder of the cooperative group "Tapisserie de France" and member of the A.P.C.T. (Association of Tapestry Painters and Designers), he developed a personal aesthetic, far removed from Lurçat's, consisting of rigorous cubist flat colors in an often refined color palette, and received ambitious public commissions for the Council of Europe in Strasbourg ( "Europe United in Work and Peace") and the French Pavilion for the 1958 Exhibition in Brussels ("Modern Technology at the Service of Man"). Quite naturally (and like Wogensky, Prassinos, etc.), he then moved towards abstraction, initially in a rather lyrical style, then in an increasingly geometric style, following a trajectory very similar to that of Matégot.     In the mid-1960s, André's style became closer to that of Matégot, where hammering, pricking, and stippling were the norm. In terms of its theme, treatment, color range, and format, our cardboard is similar to "Grand nocturne," kept at the Jean Lurçat Museum and the contemporary tapestry in Angers.
  • Bouquet d'automne

     
    Tapisserie  d'Aubusson. N°EA1. Circa 1975.
       
    Elève de l’ENAD, Goffinet a été un proche collaborateur de Dirk Holger, dont l’influence (de même que celle de Prassinos) est notable dans ses rares cartons tissés. Il a, comme ici, parfois tissé lui-même ses cartons.
  • Sonnen-Vision (Soleils-Vision)

      Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1975.    
    Holger studied at the National School of Decorative Arts in Aubusson and worked with Lurçat before the latter's death in 1966. He produced numerous dreamlike cartoons woven in Aubusson. Now based in the United States, he remains a tireless advocate and witness of modern tapestry, organizing exhibitions and conferences on the subject. Some of his cartoons have been woven in the two active factories in Germany, in Nuremberg and Munich, using the Aubusson technique.
     
  • Cardinal fish

       
    Tapisserie  tissée par l'atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé, n°EA/2. 1978.
     
     
    Roger Bezombes s'est intéressé à l'art monumental dès ses débuts artistiques. Il reçoit de nombreuses commandes de tapisseries de l'Etat, tissées d'abord aux Gobelins puis à Aubusson, notamment avec la manufacture Hamot dont les teinturiers lui obtiendront des laines dans le ton exact de ses cartons (qu'il peint d'ailleurs lui-même à grandeur). En 1952-1953, il réalise un ensemble monumental (300 m2) pour le Pavillon de la France d'Outremer à la Cité Universitaire de Paris. Il abandonne la technique de la lisse à la fin des années 50, pour réaliser des tentures murales faites d'assemblages de tissus. Précisément, ses « murales « (l’une des premières, « la Musique », longue de 25 m, fut commandée pour la Maison de la Radio) sont des patchworks de tissus assemblés, parfois adjoints d’objets de matériaux divers cousus, collés ou agrafés. Néanmoins, comme ici, certaines murales seront reproduites en tapisseries de lisse par l’atelier de Saint-Cyr de Pierre Daquin. Le thème du poisson est alors omniprésent ; Bezombes n’est pas un ichtyologiste, mais un poète : c’est la pourpre cardinalice qui l’intéresse, pas les espèces homonymes.
  • Au coeur de l'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.
       
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette)
  • Sunset

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° 2/6. Circa 1970.
       
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Motif récurrent chez Fumeron, le soleil couchant (orange ou rouge) apparaît ici voilé derrière un rideau d’arbre, dans un carton proche de l’abstraction.
       
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