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  • Maternité

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Raya-Sorkine, à la forte expressivité lyrique et aux vibrantes couleurs.   Bibliographie : R. Guinot, la tapisserie d’Aubusson et de Felletin, Lucien Souny, 2009, ill. p.161          
  • Eaux vives

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970.
      D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points. Malgré ses couleurs chaudes et ses formes lyriques (notamment cette accolade verticale, comme des remous aquatiques), « Eaux vives » reste singulière dans l’œuvre de Borderie : l’habituelle homogénéité chromatique est altérée par ce frappant ovale rouge central.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018
  • Vent de sable

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA/2. Circa 1970.
     
    D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points.   Abstraction dynamique, gamme chromatique entre orange et marron, modèles abstraits jouant sur les effets plastiques de la lumière à travers les couleurs : un carton classique d’André Borderie.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018
  • D'or et d'ombre

         
    Tapisserie tissée par l’atelier Cartron. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/1. Circa 1970.
          D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points. On trouve ici les mêmes préoccupations autour de la lumière (et de l’ombre) que dans « les armes de la lumière » (et que chez Matégot). Borderie est alors tissé aussi par d’autres ateliers que Legoueix à Aubusson, Rado, Daquin et, plus confidentiel, Chartron à Angers (qui tissa notamment Jorj Morin).     Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 Cat. Expo. André Borderie et la tapisserie d’Aubusson, Aubusson, Manufacture Saint-Jean, 2018
  • Voleur de soleil

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5/6. Circa 1970.
          D'abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,...), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L'Ecole Nationale des Arts Décoratifs d'Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points.   Abstraction dynamique, gamme chromatique entre orange et marron, mêmes préoccupations autour de la lumière (et de l’ombre) que dans « les armes de la lumière » (et que chez Matégot): un carton classique d’André Borderie.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 Cat. Expo. André Borderie et la tapisserie d’Aubusson, Aubusson, Manufacture Saint-Jean, 2018
  • Composition

     
    Tapisserie, probablement d'Aubusson. Circa 1970.
    Si le passage à l’abstraction s’opère chez Lanskoy à partir des années 40, ses premiers cartons datent des années 50 : ils seront donc tous abstraits. D’abord tissé à Aubusson chez Picaud, il donne ensuite la plupart de ses cartons à Maurice Chassagne (dont aucune marque d’atelier, ni bolduc ne figurent jamais sur les tapisseries qu’il a tissées), mais il fut aussi tissé aux Manufactures Nationales, et « Consolation » orna le paquebot « France », preuve de l’inscription de l’artiste dans l’histoire de l’art français. Protagoniste majeur de l’abstraction lyrique, défendu par les principales galeries de l’époque (Jeanne Bucher, Louis Carré), Lanskoy, dont la peinture foisonnante s’épanouit parfois en fééries de couleurs (les roses, les mauves, les oranges… ont régulièrement droit de cité) parvient à se passer de ses caractéristiques empâtements lorsqu’il s’agit d’être tissé. De même, le lyrisme des formes y apparaît souvent plus contenu.
     
  • Nymphes et chasseurs

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. 1941.
    La place d’André Planson dans l’histoire de la tapisserie est liée au rôle que voulût lui donner Jacques Adnet dans le cadre de la synthèse des arts prônée au sein de la Compagnie des Arts Français, dont il était directeur. Dès 1941, Adnet sollicite plusieurs peintres (Brianchon, Vera,…. et Planson) afin de réaliser des cartons de tapisserie, en lien avec le mobilier et l’architecture intérieure : “nous avons voulu démontrer que la tapisserie contemporaine trouve sa place dans un ensemble et peut aider efficacement à l’ambiance d’une pièce” (L. Chéronnet, Jacques Adnet, Art et Industrie, 1948). La compagnie des Arts Français organisa tout au long des années 40 des expositions de tapisserie dans ses locaux. Ces vélléités décoratives, importantes pour le renouveau de la Tapisserie, restent cependant éloignées des préoccupations de Lurçat et de ses épigones. Le style aimable et joyeux (qu’on songe aux réalisations contemporaines de Lurçat ou de Gromaire) de la Compagnie apparaît pleinement dans ce carton de 1941, qui réactualise les thèmes traditionnels de la tapisserie, à mi-chemin entre scène de chasse et plaisirs champêtres, dans une volonté de renouveau du grand goût décoratif. Si certaines innovations techniques de l’école de Lurçat sont déjà assimilées (tons comptés, gros point,…), on remarque que cette volonté décorative est encore influencée par la technique picturale (utilisation de la perspective, des dégradés dans les chairs,…)
  • Composition

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Caron. Circa 1970.
            Peintre malheureusement quelque peu oublié aujourd’hui, bien qu’il fût l’un des premiers abstraits libanais, Assem Stétié (il est le frère du plus connu poète et critique Saleh Stétié, proche lui-même de nombreux artistes) a mené une œuvre personnelle à la fois lyrique et maîtrisée, faite de signes de couleurs pures, une forme de calligraphie personnelle, particulièrement dans les années 70, dont nous pouvons dater notre tapisserie.
  • La cage aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
          Bien que dessinateur de soieries dans sa jeunesse, et concepteur de tableaux de grand format servant de manifestes lors d’expositions (« la peste en Beauce » de 1953 mesurait par exemple 250 x 360 cm), l’intérêt de Lorjou pour la tapisserie fut tardif : peut-être considérait-il la rudesse et la robustesse de son style inappropriés au tissage (ses proches, d’ailleurs, Rebeyrolle, Mottet, Sébire, … ne seront eux-mêmes jamais tissés). Dans les années 70 son style devient plus onirique et moins expressionniste : c’est alors qu’il donnera des cartons pour l’atelier Pinton.   La gamme chromatique, les motifs d’oiseaux, sont caractéristiques du Lorjou des années 70 ; la matière des tableaux est restituée en tapisserie par les différences de points de tissage.  
  • Camargue

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Bolduc signé de l’artiste, n°4/6. 1963.
    Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins. On retrouve son style figuratif cubisant (qui confine parfois à l’abstraction) dans ses cartons de tapisserie : dans le nôtre, mais aussi par exemple dans celui réalisé pour le Salon Fontainebleau du Paquebot France, “Sous-bois “(190 x 988 cm, tissage Pinton, reproduit dans Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Paris, 2006, p.169), où formes et couleurs sont fragmentées de façon kaléidoscopique. “Camargue” est reproduit dans le classeur “Tapisserie d’Aubusson” édité par la Chambre de commerce et d’Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d’Aubusson.
    Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 (reproduite) Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Rivière des Borderies. Circa 1950.
      Proche de Bertholle et de Le Normand, avec lequel il réalise des fresques dans les années 40, Idoux donne son premier carton en 1946, et adhere à l’A.P.C.T. en 1951. Ses tapisseries, aux résonances géométriques et optiques harmonieusement rythmées (nous ne sommes qu’au début des années 50 !) sont un écho de ses realisations dans le domaine du vitrail (à Notre-Dame de Royan par exemple). Si le parcours d’Idoux en tapisserie est météorique (une vingtaine de cartons en une dizaine d’années), il atteindra néanmoins un point d’orgue officiel avec “Jardin Magique”  et “Fée Mirabelle” tissées pour le salon des premières classes du paquebot “France” (“Jardin magique”est maintenant conservé à l’écomusée de Saint-Nazaire).
  • Argos

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1971.
    Loewer réalise son premier carton en 1953; ses réalisations sont d’abord figuratives avant qu’il n’oblique (comme Matégot) vers l’abstraction, exclusivement géométrique chez Loewer. Il composera plus de 180 cartons, la plupart tissés par son ami Raymond Picaud. Vers 1971-1972, le style de Loewer devient plus épuré, avec des carrés moins nombreux, et des couleurs plus vives et bariolées. Comme souvent chez Loewer, notre tissage est unique. Bibliographie : Claude Loewer, l’évasion calculée : travaux de 1939 à 1993, catalogue raisonné des tapisseries de 1953 à 1974, Sylvio Acatos, Charlotte Hug, Walter Tschopp et Marc-Olivier Wahler, Artcatos, 1994, n°128
  • Galathée

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1970.
    Loewer réalise son premier carton en 1953; ses réalisations sont d’abord figuratives avant qu’il n’oblique (comme Matégot) vers l’abstraction, exclusivement géométrique chez Loewer. Il composera plus de 180 cartons, la plupart tissés par son ami Raymond Picaud. Tissée en un seul exemplaire d’après le catalogue raisonné, « Galathée » est représentative du style de l’artiste vers 1970, dont le signe plastique récurrent devient le carré, utilisé en superpositions. Bibliographie : Claude Loewer, l’évasion calculée : travaux de 1939 à 1993, catalogue raisonné des tapisseries de 1953 à 1974, Sylvio Acatos, Charlotte Hug, Walter Tschopp et Marc-Olivier Wahler, Artcatos, 1994, n°120
  • Oliviers avec ciel jaune et soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc, n°6/6. D'après une oeuvre de l'artiste de 1889, conservée au Minneapolis Institute of Arts.
          La manufacture Four reproduit en tapisserie, tissée à la main, certaines des grandes oeuvres de la peinture : ainsi Klee, Modigliani, Macke ou, ici, van Gogh ont été transcrits en laine, en reproduisant les nuances de matières et de touches des artistes.  
  • Melinjana

         
    Tapisserie tissée par l’atelier de la Tuilière. Avec son bolduc. Circa 1970.
        Installé à Venasque après avoir pratiqué son art aux Gobelins, Daniel Drouin a conçu de nombreuses tapisseries tissées sur métiers de haute lisse. La variété des matériaux, le goût pour l’abstraction, ainsi que le tissage  par le concepteur du motif, répondent à certaines préoccupations de « la Nouvelle Tapisserie » d’alors, sans aller au-delà des 2 dimensions néanmoins.
  • Composition

       
    Tapisserie tissée par l'atelier Fino à Portalegre. Avec son bolduc de la galerie Suzy Langlois, n°1/6. Circa 1980.
        Proche de Matégot, Danielle Moser commença, à la suite de celui-ci, une collaboration avec la Manufacture de Tapisseries de Portalegre à partir de 1969. Ses cartons, dont les titres souvent renvoient à ses voyages, sont proches de ceux de Matégot au début des années 70, avec des harmonies chromatiques dépouillées (marrons, oranges, kakis…)mais elle n’ira, elle, jamais jusqu’à la géométrie.  
  • Soleil pour Maria Pia

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc, n°1/3. Circa 1970.     Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
     
  • Sonnen-Vision (Soleils-Vision)

      Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1975.    
    Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant expositions et  conférences sur le sujet.   Certains de ses cartons ont été tissés dans les 2 manufactures en activité en Allemagne, à Nuremberg et Münich, au point d’Aubusson.
     
  • Chèvrefeuilles

      Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Goubely. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1. 1973.   Moine bénédictin et enlumineur, Dom Robert rencontre Jean Lurçat en 1941 à l’abbaye d’En Calcat : sans qu’il cesse de dessiner (ses aquarelles, prises sur le motif, serviront de répertoire formel à ses tapisseries), son œuvre de cartonnier (il est membre de l’A.P.C.T. dès sa création) prend une ampleur considérable (une centaine de cartons, chiffrés), et connaît un succès jamais démenti. Son style est aisément reconnaissable : refus de la perspective, sujets inspirés de la Nature (d’une nature paradisiaque) où flore et faune traités de façon imagée  s’entremêlent  joyeusement dans une foisonnante exubérance, et où l’on décèle l’influence des tapisseries mille-fleurs médiévales ; poétiques et colorés, les cartons de Dom Robert incarnent l’ascèse spirituelle de leur auteur. Inauguré au  printemps 2015, le musée Dom Robert est établi à Sorèze, dans le Tarn, au sein de l'ancienne Abbaye-école.   Chèvres et feuilles dans toute leur variété, plutôt que « Chèvrefeuilles », dom Robert n’ayant jamais hésité sur les jeux de mots (cf. « Plein champ »). Le motif de la chèvre apparaît justement dans ce dernier carton, de 1970. Ici, à une échelle unique sur ce thème, les chèvres se déploient dans une nature automnale, rappel justement de « l’Automne », qui clôt en 1943 sa série sur les Saisons. Une tapisserie similaire est conservée à la Cité Internationale de la Tapisserie, à Aubusson.     Bibliographie : Cat. Expo. Dom Robert, tapisseries récentes, galerie la Demeure, 1974, ill.p.15, carton, p.23 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Julliard, 1980, ill. p.70-71, détail en couverture, carton p.85 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Siloë-Sodec, 1990, ill. p.62-67 Cat. Expo. Dom Robert, œuvre tissé, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1990 Cat. Expo. Hommage à Dom Robert, Musée départemental de la tapisserie, Aubusson, 1998 Collectif, la clef des champs, Dom Robert, Editions Privat, 2003, ill. p.124 Collectif, les saisons de Dom Robert, Tapisseries, Editions Hazan, 2014, ill p.164-167 B. Ythier, Guide du visiteur, Cité Internationale de la tapisserie d’Aubusson, ill. p.65 R. Guinot, hors-série la Montagne, une Cité pour la tapisserie d’Aubusson, 2018, ill. p.82 Collectif, la tapisserie française, Editions du Patrimoine, 2017, ill. 312-313
  • Le royal

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Simone André. Avec son bolduc signé. Circa 1965.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Le sujet, le fond bleu vif sont un écho à Perrot. Caractéristiques de Dubrunfaut sont ses feuilles-plumes : l’animal s’accapare le végétal.
  • Flore des tropiques

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1975.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sur la fin de sa carrière, Dubrunfaut s’exprime dans un style féérique (aux formes acérées proches de Marc Petit), et dont la thématique (colibris et plantes exotiques) renvoie au Lurçat des années 50.  
    Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983  
  • Double amitié

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA1. 1972.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sujet classique ; le titre néanmoins renvoie à une anthropomorphisation des relations entre animaux ; ainsi s’expriment alors les préoccupations sociales (utopiques ?) de l’artiste.
        Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983, n°239.
     
  • Belle entente

     
    Tapisserie  tissée dans l’atelier DMD, à Tournai. Avec son bolduc. 1989.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Le titre renvoie aux préoccupations d’harmonie sociale de l’artiste : la figure humaine, omniprésente à ses débuts, revient illustrer une thématique irénique.     Bibliographie : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.  
  • Fleurs

     
    Tapisserie tissée au CRECIT. Avec son bolduc. 1999.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Tapisserie tardive de Dubrunfaut, à la veine décorative toujours renouvelée, tissée au CRECIT à Tournai, où l’artiste a donné de nombreux cartons à tisser.     Bibliography : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.  
  • Ls chouettes

       
    Tapisserie tissée par la manufacture de Wit. Circa 1960.  
      Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   A partir de 1955 ,et tout au long des années 60, la manufacture de Wit tissa un nombre considérable de tapisseries d’après Dubrunfaut, la figure humaine laissant bientôt place à des sujets floraux, et, surtout, d’oiseaux.
     
    Bibliographie : Cat. Expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.
  • Jour d'été

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par la manufacture Four pour l'éditeur Jean Laurent. Avec son bolduc, n°EA. 1989.  
    Edmond Dubrunfaut peut être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). A cet égard, ce carton, avec son format très horizontal, à hauteur d'oiseaux, mais représentés ici de façon très réaliste, est caractéristique de cette veine.   Bibliographie : Cat. Expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.
  • Poissons et grenouilles

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé, n°1/4. Circa 1970.
    Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons : fond noir, sous-marin, avec poissons et feuillages, se distinguent de Lurçat par la curieuse et amusante présence de grenouilles.
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