270 cm

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  • La sylve

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. 1968.
      De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Parfois même, mais rarement avec l’ampleur de notre carton (12 m² !), la Nature se suffit à elle-même, écartant toute narration, en écho à des âges passés de l’Histoire de la Tapisserie : « Verdure du XXe siècle, elle établit les arcs-boutants d’une forêt immuable. » (Paul Caso, Mary Dambiermont, p.56)   Bibliographie : Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.54-55  
  • Arès et Aphrodite

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. Circa 1970.
        "On comprendra maintenant qu'après avoir fondé une peinture sur l'amour de la tapisserie, il était pour moi relativement facile, et bien tentant, de bâtir une tapisserie qui soit fidèle à ma peinture" dira l'artiste dans le catalogue d'exposition de la Galerie Verrière de 1970. Ce n'est qu'en 1961 qu'il commence à réaliser des cartons (plus d'une cinquantaine), à la fois pour la tapisserie de lisse (à Aubusson, mais aussi au Mobilier National, avec parfois le concours de Pierre Baudouin), mais aussi pour la technique du petit point. On retrouve dans ces cartons la palette très audacieuse de l'artiste faite de couleurs primaires. Mais si la grammaire plastique de Lapicque est fixée dans les années 50, les thèmes abordés se succèdent : ainsi, les sujets mythologiques (récurrents dans l’histoire de la Tapisserie) font suite à un voyage en Grèce en 1964, et « Diane et Actéon », puis « Pélops » seront ses premiers cartons tissés à Aubusson, avant notre « Arès et Aphrodite » à la narration respectueuse des textes anciens (Homère, Ovide) : le filet d’Héphaïstos, les dieux de l’Olympe riant de la scène…   Bibliographie : Cat. Expo.Lapicque, Lyon, Galerie Verrière, 1970
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/1. 1974.
    Jean Bazaine, comme nombre de ses contemporains, a toujours poursuivi une intense activité liée à l’art mural, dans des travaux à destination monumentale. S’il est surtout connu comme concepteur de vitraux ou de mosaïques, il a également réalisé des cartons de tapisserie, et ce, dès la fin des années 30. Ces réalisations rentrent dans le cadre d’un renouveau de l’art sacré dont Bazaine, surtout après la guerre, sera l’un des principaux protagonistes. Néanmoins, les créations de Bazaine ne sont pas destinées qu’à des édifices religieux. Sa maîtrise de l’art mural s’est exprimée dans des commandes de mosaïques, pour le bâtiment de l’UNESCO ou la Maison de la Radio, mais aussi de tapisseries, tissées dans les Manufactures Nationales, ou à Aubusson, pour le Palais de Justice de Lille, ou l’Hôtel de Ville de Strasbourg. C’est dans ce contexte que s’inscrit la commande de la Fédération Française du Bâtiment, pour son siège, au début des années 70 à un artiste reconnu, presque officiel (Grand Prix National des Arts en 64, exposition au Musée National d’Art Moderne en 1965), qui y répondra par notre vaste composition rythmique et lyrique, chromatiquement homogène : malheureusement, le bolduc, effacé, nous prive du titre de l’œuvre, chez un artiste qui ne se voulait pas abstrait. Provenance : Siège de la Fédération Française du Bâtiment

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