195 cm

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  • Linéaire

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1974.
       
    Maurice André a séjourné Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Dans l’ultime style d’André, la géométrie et ses aplats sont tempérés d’hachures, rayures et autres dégradés.
     
     
  • Remous

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Circa 1960.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de nombreuses expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Remous est un témoignage de l’oeuvre de Matégot vers 1960 : lyrisme, jeu sur les transparences, appel à la virtuosité technique des lissiers (passages de tons, dégradés, …). Son titre évocateur rappelle également l’intérêt de l’artiste pour des sujets aquatiques (cf. ses “Régates”) traités de façon abstraite-métaphorique. Bibliographie : Cat. Exp. Les tapisseries de Mathieu Matégot, galerie La Demeure, 1962 (notre tapisserie y est reproduite) Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991

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