Moins de 2 000 €


Format Rechercher

Hauteur

Largeur Rechercher

  • La huppe rouge

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/6. Circa 1970.
     
     
    D’origine limousine (et fille du maître-verrier François Chigot), Delphine Bureau-Chigot a consacré une part importante de sa verve créatrice (elle était aussi peintre et pastelliste) à la réalisation de cartons de tapisseries (plus d’une centaine) tissés essentiellement par l’atelier Picaud, d’inspiration onirique souvent, où les animaux (oiseaux notamment) peuvent prendre une part importante.
  • Henri, détail de "carton 28"

       
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. 1993-1996.
          Dans les années 80, la tapisserie d’Aubusson est en perte de vitesse.  Les pouvoirs publics élaborent alors un plan de relance de la Tapisserie, dont Daniel Riberzani sera l’un des bénéficiaires, en étant le premier boursier du Centre national des arts plastiques pour la tapisserie : à Aubusson, à l’ENAD, il découvre le médium, adopte, à ses débuts, le carton numéroté, noue des liens dans les ateliers… ; il recevra ensuite des commandes publiques, pour les Gobelins, pour l’espace Carpeaux de Courbevoie (« la Musique et la Danse », tapisserie de 160 m2 !),… Des séries thématiques, à l’aune de son oeuvre picturale, se succèdent :  « paysages-évènements », « peintures intimes », « écritures », « cartons peints », …. Ces derniers, papiers collés et peints en 1993-1994, ont été conçus pour une éventuelle traduction textile (en tapisseries, en tapis, c’est selon) ; « Carton 28 », de 1993, est constitué de mots épinglés colorés, faisant office de bordure à un fond gris neutre central et, s’il n’y eut pas de « Tapis ou Tapisserie  28», l’artiste en fit tisser des détails, où "Henri" côtoie, fragmentaires,  « éruption » et « soufre » : une tapisserie des marges.         Bibliographie : Cat. Expo. Histoire d’une tapisserie ou la rencontre du cannibale et des carnassiers, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Tapisseries – Cartons peints, Riberzani avec Bezard, Brandon, Four, Gachon, Scioria, Avallon, Collégiale Saint-Lazare, 1995 Gérard Denizeau, Riberzani peintures intimes 1989-1999, Inard Editions, 1999, repro. n°3, p.159 Daniel Riberzani Œuvres, 2014
     
  • Oliviers avec ciel jaune et soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc, n°6/6. D'après une oeuvre de l'artiste de 1889, conservée au Minneapolis Institute of Arts.
          La manufacture Four reproduit en tapisserie, tissée à la main, certaines des grandes oeuvres de la peinture : ainsi Klee, Modigliani, Macke ou, ici, van Gogh ont été transcrits en laine, en reproduisant les nuances de matières et de touches des artistes.  
  • Joyau

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc, n°1. Circa 1975.
     
    Rare témoignage de la production tissée de l’artiste : on y retrouve ses agencements formels compliqués typiques.
     
  • Composition

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Andraud. Circa 1960.
    Claude Bleynie découvre la tapisserie avec Jean Picart le Doux en 1952. Il expose alors à la galerie La Demeure (dès 1958) et participe aux principales expositions consacrées à l’art mural. Son oeuvre tissée représente plus de 300 cartons, principalement édités par les ateliers Andraud. Bleynie, dans une veine plus abstraite (que l’on retrouve parfois aussi en tapisserie), a notamment dessiné des cartons de tapis destinés à l’appartement grand luxe “Ile de France” du paquebot “France”. Egalement décorateur de théâtre, Bleynie a conçu de nombreux cartons inspirés par la Danse, et animés de figures masquées et ailées, dans un esprit féérique.
  • La nuit

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Claire Rado. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1965.
        Claire Rado conçoit et tisse en 1964, dans son atelier à Suresnes, sa première tapisserie, qu’elle expose ensuite à la Galerie La Demeure. Elle tisse ses propres cartons, mais, comme Daquin ou Coffinet par exemple, transpose aussi les œuvres d’autrui (Soulages notamment, concernant Claire Rado). A ses premières tapisseries, abstraites, succèderont des figures monumentales tissées tandis que la chaîne, alentour, est laissée apparente. Tapisserie des débuts de l’artiste, où le dessin est au service de sa maîtrise technique.
  • Maternité

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Raya-Sorkine, à la forte expressivité lyrique et aux vibrantes couleurs.   Bibliographie : R. Guinot, la tapisserie d’Aubusson et de Felletin, Lucien Souny, 2009, ill. p.161          
Aller en haut