Toutes les tapisseries

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  • Les oiseaux s'envolent

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1949. Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... « Les oiseaux s’envolent » est censé symboliser la Libération, thème que l’on retrouve dans « la cage ouverte » de 1953. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Rambouillet

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970. Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l'issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l'Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d'oiseaux , le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s'inspirera aussi Dom Robert). René Perrot est pour l'essentiel un artiste animalier, qui d'habitude stylise. Sa veine décorative est contrebalancée ici par le traitement extrêmement réaliste du cerf, inhabituel dans la tapisserie de l'après-guerre. Le titre du carton renvoie  aux grandes chasses françaises qu'il a abondamment illustré, par exemple dans "Sologne", déposé au Musée de la Chasse de Gien par le Mobilier National.    
  • Vega

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°2/4. 1967.
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. « Vega » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand. Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989
  • L’enclos

         
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. 1966.
       
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
        Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.27
  • Hommage à l’abbé Breuil

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1955.
         
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d’oiseaux , le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert). Etonnant carton inspiré des peintures de la grotte de Lascaux, où la tapisserie n’a jamais autant mérité son nom d’art pariétal ; la part de Perrot y est finalement assez modeste : saturation des couleurs (notamment du fond, entre parme et rose), densification des motifs (plus éparpillés dans la grotte), tavelures étalées,…Si Perrot a multiplié les cartons –hommages ( à Pergaud, à Redouté, à Audubon,….), celui-ci vaut surtout pour la proximité avérée de l’artiste et du dédicataire, « le pape de la Préhistoire » : l’hommage ne tient pas ici qu’à l’artificialité d’une commande publique.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982.
  • Poissons de la lune

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Sous la lune, rousse, s’ébattent poissons, papillons, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Danseuses cambodgiennes

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc de la galerie Verrière, n°1/4. Circa 1965.
    Méconnue aujourd’hui, la contribution de Maurice Ferréol, dans les années 60, à la tapisserie figurative, est tout à fait remarquable. Il s’est imposé comme une sorte d’imagier populaire, où l’emploi des couleurs pures permet d’exacerber le dessin, comme enfantin, des figures. Qu’ont-elles à voir avec le Cambodge, ces figures bariolées, masquées, aux costumes extravagants ? Elles ne sont que prétexte à profusion de couleurs et de motifs, dans le style si particulier de Ferréol.
  • Papillons de cocagne

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1970.
    Michèle van Hout le Beau a réalisé de nombreux cartons dans les années 60-70, travaillant avec de nombreux ateliers à Aubusson, et obtenant des commandes publiques (elle participa, avec d’autres, Soulages, Lagrange, Alechinsky,…, à la décoration des Boeing 707 transatlantiques d’Air France). Son écriture s’articule souvent autours de couleurs stridentes (très années 70), sur lesquelles se développent feuillages, personnages ou animaux stylisés. Notre carton, aux teintes acides, est d’ailleurs très caractéristique du style de l’artiste; on peut aussi y observer, sur un thème abondamment développé par Lurçat, la différence de traitement des papillons : le sujet est un prétexte à des évocations géométriques colorées proches de l’abstraction.
  • Remous

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Circa 1960.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de nombreuses expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Remous est un témoignage de l’oeuvre de Matégot vers 1960 : lyrisme, jeu sur les transparences, appel à la virtuosité technique des lissiers (passages de tons, dégradés, …). Son titre évocateur rappelle également l’intérêt de l’artiste pour des sujets aquatiques (cf. ses “Régates”) traités de façon abstraite-métaphorique. Bibliographie : Cat. Exp. Les tapisseries de Mathieu Matégot, galerie La Demeure, 1962 (notre tapisserie y est reproduite) Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991
  • Envie et Gourmandise (les pêchés capitaux)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1956.
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. “Il traite…. une courte série bien savoureuse des vices qui dénote un humour malicieux et renouvelle de façon très personnelle ces thèmes si fréquemment utilisés au Moyen Age.” (Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, p.4). Ici, le sujet est prétexte à des représentations d’animaux tels qu’on les trouve chez ses contemporains, notamment Picart le Doux dont l’artiste était proche. D’après le catalogue de l’exposition de 1983 (qui fait office de Catalogue Raisonné, et où notre oeuvre porte le numéro 53), une seule tapisserie a été tissée d’après ce carton : il s’agit d’une pièce unique. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983

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