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  • Sphinx gris

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1955.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Sphinx gris (ou jaune parfois, un autre carton), le papillon est un leitmotiv chez Lurçat. Ici, les couleurs sont moins contrastées qu’habituellement, dans une composition toute en nuances.
    Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • La chouette

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1945.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Ce format vertical à motif circulaire cloisonné et fond bordeaux est revenu épisodiquement chez Lurçat dans la deuxième moitié des années 40 (cf. « Bosquet », par exemple). Si le motif de la chouette, auquel nous renvoie le titre, appartient bien au bestiaire de Lurçat, celle-ci a plus l’aspect d’un coq, incontournable leitmotiv, dans une confusion des motifs chère à l’artiste.   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Petite harpe des bois

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la femme de l’artiste, n°3/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Ce carton reprend “la harpe des forêts » de 1953 (Bruzeau n°45). Le lien entre musique et nature est un leitmotiv chez Picart le Doux : ces tapisseries sont souvent égayées d’oiseaux, qui se découpent sur le fond rectiligne des cordes. Une tapisserie similaire est conservée au Lycée d’Aubusson. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 Cat. Exp. le salon de musique, église du château, Felletin, 2002, ill. p.54
  • Rendez-vous des oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1951.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Les oiseaux sont un motif récurrent de l’artiste dans la première moitié des années 50, ainsi que les flammèches ponctuées de points du pourtour, signature de Picart le Doux. Par ailleurs, la gamme chromatique limitée n’est pas sans rappeler les verdures traditionnelles. Cette tapisserie est reproduite dans l’ouvrage de Bruzeau sous le N°30. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • La harpe des forêts

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1953.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. L’harpe-arbre est un poncif chez Picart le Doux (on trouve parfois aussi » l’arbre-lyre », Bruzeau n°44), sensible au syncrétisme Nature-Musique, ainsi qu’à la valeur décorative des cordes-rayures multicolores, sur un fond vert qui sent l’humus. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°45 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Poissons-voile

    tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, signé de l'artiste, n°5/6. 1969. Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « Poissons-voile » reprend le motif central de « Rouge de Chine » (Bruzeau n°178), de 1969, aux motifs d’algues, de coraux et de poissons, un classique de l’artiste. Par ailleurs, Picart le Doux est probablement le cartonnier ayant eu le plus souvent recours à des fonds rouges, en différentes nuances. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Le chant du matin

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°5/6. 1965.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Amusante allégorie d’un coq-harpe, lumineux et joyeux : si le titre et le thème rejoignent les préoccupations de Lurçat, le caractère très décoratif du carton est propre à Picart le Doux. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°147 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Les dauphins

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°6/8. 1959.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Reproduit sous le n°95 dans le Bruzeau, celui-ci commente “Symbolisation parfaite d’un thème déjà abordé”. Effectivement,depuis ses débuts, Picart le Doux a fait un usage récurrent du thème marin, et particulièrement avec “le Dauphin” de 1951 (Bruzeau n°27) . Notre carton, au motif plus stylisé, témoigne d’une symétrie assez fréquente chez l’artiste, et d’une gamme chromatique très “fonds marins”.
    Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • La cage ouverte

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1953.
    Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Les oiseaux  sont un motif récurrent de l'artiste dans la première moitié des années 50, ainsi que les flammèches ponctuées de points du pourtour de la cage. Par ailleurs, la gamme chromatique limitée n'est pas sans rappeler les verdures traditionnelles. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • La lyre

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Circa 1960.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le motif de la lyre, comme celui de la harpe d’ailleurs, est un des leitmotiv de l’artiste. Motif apollinien, la lyre apparaît régulièrement avec le soleil (cf. par exemple “Soleil-lyre”, Bruzeau n°82), mais aussi comme symbole du temps (à l’image des balanciers de pendule du XVIIIe siècle, un des cartons de l’artiste à motif de lyre s’appelle d’ailleurs “le balancier “: vente Lille, 17.6.01 n°464) : “les Phases du temps” (cf. Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006, p.72) qui ornent le fumoir de 1ère classe du France. Etrangement, notre carton n’apparaît pas dans le livre de Bruzeau : peut-être s’agit-il d’une commande particulière en lien avec un organisme scientifique ou industriel, étant donnée la forme qui figure en travers de la lyre. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006
  • Le Phénix

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Hamot. Bolduc signé de l’artiste, n°EA. 1965.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « Le phénix » (il existe aussi une lithographie à l’identique), sujet légendaire (rare chez Picart le Doux) reprend une harmonie chromatique classique chez l’artiste, de motifs jaunes sur fond rouge. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°162 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • La harpe des mers

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1954.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « La harpe des mers » (Bruzeau n°60), tout comme son pendant, « la harpe des forêts », de même format, fait partie d’un ensemble de cartons de Picart le Doux autour des thèmes de la lyre et de la harpe : la rigueur géométrique et la puissance graphique du parallélisme des cordes l’ont particulièrement inspiré. Ici, Musique et nature sont intiment liés (cf. « l’arbre-lyre » de 1953), et « Orphée » (carton de 1952) est la figure singulière qui incarne cette assimilation.
    Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Ichtyonis

    Tapisserie tissée par l’atelier Raymond. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°EA1. 1980.
    Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs. Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries. Provenance : atelier de l’artiste
  • Hautes brandes

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. Avec son bolduc, n°EA1. Circa 1980.
          Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four : leur vocation décorative hésite souvent entre abstraction et figuration.    
     
     
       
  • Silenciaire

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°1/1. 1978.  
        Elève de Wogensky à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l'atelier Legoueix (une collaboration qui ne s'est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est "Pour un certain idéal", tenture de 17 tapisseries sur le thème de l'olympisme (conservée au Musée de l'Olympisme de Lausanne). D' abord proche de l'abstraction lyrique, l'artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d'assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage.   Tout au long de sa carrière, Sautour-Gaillard a fait tisser des petits modèles qu’il a intitulé « tapisseries-objets ». Si elles reprennent les styles successifs de l’artiste, elles s’en distinguent (hormis leurs dimensions) par le montage de la chaîne sur un support de bois qui les rigidifie ; même « objets », ces tapisseries se veulent murales.     Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.166
  • Nature morte

    Tapisserie des Gobelins tissée par G. Bonnevialle. Avec son bolduc. 1930-1931 (d’après un tableau de 1921).
    Artiste à la formation classique et à la carrière officielle, Migonney séjourne de longues années en Algérie, dont il fera son sujet de prédilection. Il donnera également quelques cartons à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson (aux côtés de Véra, Valtat,…), dont le stand à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925 inclut un écran orné d’une de ses tapisseries. Notre tapisserie est un détail, tissé de façon posthume, d’une œuvre spectaculaire de 1921 (137 x 205 cm) de Migonney conservée au Musée de Brou à Bourg en Bresse, « Nature morte aux fruits ». On y voit tous les détails et nuances dont sont capables les lissiers des Gobelins dans la reproduction d’un tableau, effets contre lesquels Lurçat s’affrontera bientôt.
    Bibliographie : Cat. Expo. Tapisseries 1925, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2012
  • Bouquet d'anniversaire

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. 1969.
        Van Vlasselaer (1907-1982) est l'auteur de nombreuses compositions murales monumentales, ainsi que de vitraux. Dès 1950, il crée des cartons de tapisserie inspirés de scènes de la vie quotidienne, du folklore flamand et de la nature, à l’aune des membres du groupe « Forces Murales ». Son oeuvre, d'abord figurative, évolue vers de denses sujets végétaux aux motifs acérés, qui se déploient sur des fonds géométriques, influencée par le cubisme.   « A partir de 1969, le style prend encore plus d’ampleur. Une des œuvres les plus remarquables est sans doute « Bouquet d’anniversaire »…. à l’allure monumentale… Chaque détail frappe par son originalité. Les fleurs et les feuilles s’écartent de leur condition naturelle avec une fantaisie qui n’exclut pas la rigueur …» (R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, p.97)   Bibliographie : R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, Editions Arcade, 1973, reproduit p.88  
  • La grâce

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5/6. Circa 1990.
        Kozo Inoué s’installe à Paris en 1960 et s’oriente alors principalement vers la sérigraphie. Il sera tissé par la manufacture Four à partir de 1984. Dans ses œuvres, toutes de « grâces » s’éploient, comme en suspension, pétales, feuilles ou papillons, motifs simples (ou parfois répétés), sur un fond contrastant en dégradés.
  • Adam et Eve

    Tapisserie tissée par l'atelier du Moulin de Vauboyen 1967. Foujita est l'un des nombreux artistes tissés à Bièvres au Moulin de Vauboyen (d'où la marque MV tissée dans la trame des tapisseries), transformé à partir de 1959 en Centre Culturel par Pierre de Tartas, et dédié à l'art figuratif. Y passeront Cocteau, Carzou, Erni, Volti,.... et bien d'autres qui y réaliseront de nombreuses oeuvres, monumentales, ainsi que dans les arts appliqués (l'illustration de livres notamment). Foujita n'a fait que peu de cartons pour des tapisseries, toutes tissées à Bièvres, chez Pierre de Tartas. Ici, contrairement à ses autres réalisations tissées, son style se démarque de sa production picturale : quasi-monochromie, stylisation (bien loin de la souplesse de pinceau de l'artiste); quant au thème biblique, il témoigne de sa récente conversion au catholicisme. Une autre tapisserie, de sujet et dimensions semblables, mais dans une gamme chromatique claire,  a également été tissée à Bièvres.
     
     
     
  • Le grand large

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. N°1/6. Circa 1980.  
       
    Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton une jonque observées lors de séjours en Extrême-Orient.
  • Les vieilles marches

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA2/2. Circa 1980.  
       
    Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On y retrouve les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. Mais si Toffoli est un peintre-voyageur, il sait aussi parfois s’intéresser à des sujets moins exotiques : de vieilles pierre dans un village français par exemple.
  • Mexicaine aux arums

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°5/6. Circa 1990.     Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton des scènes observées lors de séjours en Amérique du Sud.  
  • Linda

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA2. Circa 1980.  
       
    Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : le thème de la maternité, exotique ou non, reste un leitmotiv toffolien, quelle que soit la technique.   La tapisserie est reproduite dans le classeur "Tapisserie d'Aubusson" édité par la Chambre de commerce et d'Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d'Aubusson.
  • Les enfants du soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc , n°EA2. Circa 1980.
            Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur, il illustre dans notre carton des scènes observées lors de séjours en Amérique du Sud.  
     
  • Au coeur de l'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.
       
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette)
  • Coquerelle

    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°4/6. 1967.
        Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.   C’est plus la sonorité du mot qu’a cherché Jullien pour titre qu’un renvoi à la fleur, violette. Contemporaine, et de même format a été tissée « Capucine ».   Bibliographie : Cat. Expo. Jullien, de l'aube à l'aurore, Paris, galerie La Demeure, 1969, n°7 Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983  
     
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1965.
     
     
    On ne sait que peu de choses sur l’artiste, mais elle a conçu plusieurs cartons, tissés dans les années 60 chez Tabard et Pinton.  
     
  • Ornements

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°4. 1963.     Lurçat sollicite Saint-Saëns, d'abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d'oeuvre allégoriques, tapisseries d'indignation, de combat, de résistance : "les Vierges folles", "Thésée et le Minotaure". A l'issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l'écriture spécifique que requiert la tapisserie,...) au sein de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu'elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell'arte, les mythes grecs,..., sublimés par l'éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.     Ce carton s'inscrit justement dans cette veine. Citons le catalogue de 1987 (p.37) : "Ornements, tapisserie purement décorative, s'apparente à Dédale, Biologie (conservée à la Direction du CNRS) Bel Canto, par son style ample, délié, lyrique, très proche des études au pinceau dans lesquelles Saint-Saëns se laissait aller au bonheur de la couleur librement étalée". Ce carton a été tissé à 5 exemplaires.     Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 (tapisserie ayant figurée à l'exposition, mais non reproduite dans le catalogue) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998 (reproduit p.22) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, galerie Moulins, PAD 2010 (reproduit p.16)    
  • Les comédiens

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°4/6. 1959.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés, sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée, tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux), tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. Les thèmes de la musique, du théâtre, et plus spécifiquement de la Comedia dell’Arte (« la Comédie Italienne », carton de 1947) sont omniprésents chez Saint-Saëns : il en respecte les figures, Lelio et Isabelle, aux dessins si particuliers, non dénués d’humour, dans leurs costumes traditionnels. Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Le feu

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EX. 1945.
        Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   « Le feu » est la 4e pièce d’une tenture des « Quatre éléments », commandée par Jansen, tissée chez Dumontet, et exposée  en 1946 au Musée d’Art Moderne. Le recours aux mythes, à l’allégorie est fréquent chez l’artiste à l’époque : « Orion », « Diane », « Thésée et le Minotaure » sont contemporains. Ici, la figure toute en muscles d’un forgeron-Vulcain couleur de braises, irradiant devant son fond de flammes, laisse une inoubliable impression.     Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française du Moyen-âge à nos jours, Paris, Musée d’art moderne, 1946 Cat. Expo. Saint-Saëns, Pars, galerie La Demeure, 1970, ill. Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Composition

       
    Tapisserie tissée à Aubusson probablement par l’atelier Tabard. 1942.
              L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste :  11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuses, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra  avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie.   Notre tapisserie a été conçue spécialement (ainsi qu’une tapisserie de Lurçat, en couverture, et une autre de Dufy) pour illustrer, en pleine page, à taille réelle, le numéro 5-6 de 1942 de la revue « Formes et couleurs », dont l’essentiel est consacré à la Renaissance de la Tapisserie en France. « Luxueuse revue, richement illustrée, dont cinquante-trois numéros parurent entre 1939 et 1955 à Lausanne puis à Genève, sous l'impulsion de l'imprimeur André Held…Par la qualité de son impression, Formes et couleurs contribua à répandre la renommée des techniques helvétiques de reproduction. »(Pierre-Olivier Walzer: "Formes et couleurs", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/024566/2009-10-22) Bibliographie : Formes et couleurs, n°5-6, 1942, ill. Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947 J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957 Colloque, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992 Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995 Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999
     
  • Dragon dans la nuit

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1965.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Le carton exprime l’habituel contraste entre ombres et lumières, typique des cartons de l’époque ; le titre, cependant, lui donne une valeur plus illustrative, comme d’un animal fantastique cracheur de feu (et feu lui-même) qui disperse les ténèbres. Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014
  • Les beaux jours

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Micheline Henry. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1980.
            Spécialiste des bouquets, Odette Caly a réalisé de nombreux cartons pour Aubusson, tissés chez Pinton, Henry ou Hamot. Son inspiration, typiquement champêtre, est ici soulignée par la bordure, référence à la grande tradition de la tapisserie.   Bibliographie : Caly, Publications filmées d’art et d’histoire, 1972      
  • Kenya

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          De retour en France dans les années 50, après un long séjour en Argentine, Berroeta donne alors de nombreux cartons dans un style d’abord figuratif (animaux, personnages,…) puis qui se tourne vers l’abstraction, comme dans sa peinture.   L’inspiration exotique est récurrente chez Berroeta, de façon allusive souvent : ni les animaux, ni les plantes ne sont définitivement identifiables, ils ont, ensemble, une visée allégorique.  
  • Bouquet d'automne

     
    Tapisserie  d'Aubusson. N°EA1. Circa 1975.
       
    Elève de l’ENAD, Goffinet a été un proche collaborateur de Dirk Holger, dont l’influence (de même que celle de Prassinos) est notable dans ses rares cartons tissés. Il a, comme ici, parfois tissé lui-même ses cartons.
  • Epouvantail de lunes

    tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pérathon. Avec son bolduc, signé de l'artiste, n°1. Circa 1970.
    Plus connu pour ses tentures mécaniques proches de l’univers de Picart le Doux, Hurtu  a pu concevoir quelques rares cartons plus inspirés, tissés manuellement.
       
  • Composition aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.       Oiseaux perchés sur un arbre  devant un soleil orange, sur un fond kaki : carton caractéristique de la veine décorative et naturaliste de l’artiste (Cf. « ciel de Sienne » par exemple) ; seule l’ampleur du carton singularise notre modèle.  
       
  • Reflets

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Sous le soleil, rouge, s’ébattent poissons, insectes, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Reflets d'argent

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.  
  • Rambouillet

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970. Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l'issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l'Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d'oiseaux , le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s'inspirera aussi Dom Robert). René Perrot est pour l'essentiel un artiste animalier, qui d'habitude stylise. Sa veine décorative est contrebalancée ici par le traitement extrêmement réaliste du cerf, inhabituel dans la tapisserie de l'après-guerre. Le titre du carton renvoie  aux grandes chasses françaises qu'il a abondamment illustré, par exemple dans "Sologne", déposé au Musée de la Chasse de Gien par le Mobilier National.    
  • Saint-Mars (composition bleus noir jaune rouge blanc)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. 1963.
    Très vite peintre abstrait, Mortensen s'installe à Paris en 1947, et expose bientôt, avec d'autres tenants de l'abstraction géométrique, à la galerie Denise René. Et, en  1952, avec le concours de François Tabard et de Vasarely s'ouvre à la galerie l'exposition "12 tapisseries inédites", où figurent, aux côtés de Le Corbusier ou Léger, des oeuvres de Deyrolle, Taueber-Arp ou Mortensen, qui sont ainsi les premiers peintres abstraits à être tissés : un nouveau mode d'expression est ainsi né (n'oublions pas que nous sommes alors dans l'outrageuse domination du "style Lurçat"), dont se réclameront ensuite Gilioli, Matégot ou Tourlière. La participation de Mortensen  aux "tapisseries René-Tabard" durera jusqu'en 1968, bien qu'il soit rentré au Danemark dès 1964. Les 14 tapisseries de l'artiste qui seront tissées reprennent ses grandes compositions géométriques, aux couleurs claires, vives et contrastées, aux grands aplats colorés, rendus avec bonheur par les liciers de l'atelier Tabard.   « L’une des plus belles » tapisseries de Mortensen, d’après Valentine Fougère (Tapisseries de notre temps, Paris, 1969), « Saint-Mars » , au titre obscur, est dérivée d’une estampe de 1962. Le style, très géométrique, et cerné de liserés, aux couleurs primaires en aplat, est caractéristique de l’œuvre de Mortensen en 1961-1962. Ce modèle, conservé à la fois au Mobilier National (un achat auprès de la galerie Denise René dès 1963) et à la Cité de la Tapisserie d’Aubusson, a été tissé en 2 formats : les dimensions de notre exemplaire correspondent à celui de la Cité. Provenance : collection Denise René
     
    Bibliographie : Madeleine Jarry, la Tapisserie, art du XXe siècle, Fribourg, 1974, ill. n°145 Cat. Expo. Aubusson, la voie abstraite, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1993, ill. p.14 (in situ dans la galerie Denise René lors d’une exposition en 1964), et p.32 Actes du colloque, la tapisserie hier et aujourd’hui, Paris, 2011, ill. n°6 p.213 Guide du visiteur, nef des tentures, Cité internationale de la Tapisserie, 2016, Aubusson, ill. p.84
  • L'éveil

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. n°4/6. 1969.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Oiseaux et treillage cohabitent ici dans une veine très proche de Picart le Doux.
     
    Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.30
  • Cadran solaire

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. 1969.
      C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Pour exprimer l’harmonie dans la Nature, Chaye ajoute ici, à un habituel motif de bord de cours d’eau animé de fleurs et d’animaux, une présence humaine, immobile et discrète : un cadran solaire.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.29
  • Eclosion

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois, animés d'animaux.
      Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014  
  • Bouquet d'octobre

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°5/6. 1974.
     
    C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire. Le thème du bouquet est omniprésent chez Chaye ; il lui permet, dans un registre stylisé,  des associations saisonnières ou chromatiques très décoratives.     Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.77
  • Jumping

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA 1/2. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Spahn, le peintre du mouvement et des sports.        
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