Galerie


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  • Marché aux chameaux

     
    Tapisserie d'Aubusson éditée par Jean Laurent. 1980.
     
      A l’instar de Toffoli, Raymond Poulet a parcouru le Monde, et ses voyages lui ont servi de thèmes d’inspiration ; l’inspiration orientaliste n’a guère précédents en tapisserie que chez Bezombes.  
  • La souche

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Etrangement, si le titre est naturaliste, le carton opine lui vers l’abstraction, dans une sorte d’épure des cartons figuratifs de Fumeron où l’on reconnaît encore le cercle jaune-soleil caractéristique de l’artiste.
  • Poissons de la lune

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Sous la lune, rousse, s’ébattent poissons, papillons, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°1/6 Circa 1960.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Carton abstrait typique de l'artiste, dans une veine qui le rapproche de Borderie ou de Wogensky, et qui témoigne de son invention sans cesse renouvelée.
  • Mirage

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc. Circa 1965.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Intéressant carton de Fumeron dans sa meilleure veine abstraite, qui le fait ici l’égal de Matégot
     
     
     
  • Soleil de corail

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons chinés, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.
  • L'Odyssée

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc signé, n°1/6. Circa 1965.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Fumeron, dans le courant des années 60, évolue donc, comme certains de ses pairs (Matégot, Wogensky,…) vers l’abstraction. Ses compositions sont alors parfois inspirées de grand textes (Cf. “ Hamlet”) traduits dans un kaleidoscope de couleurs très personnelles.  
  • Reflets

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Sous le soleil, rouge, s’ébattent poissons, insectes, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Reflets d'argent

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.  
  • Composition

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° EA. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Carton abstrait typique de l'artiste, dans une veine (et une gamme chromatique !) qui le rapproche de Borderie ou de Wogensky, et dont les réalisations de l’époque, bien qu’oubliées, n’ont rien à envier à celles de ses pairs.  
  • Soleil couchant

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° 2/6. Circa 1970.
       
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Motif récurrent chez Fumeron, le soleil couchant (orange ou rouge) apparaît ici voilé derrière un rideau d’arbre, dans un carton proche de l’abstraction.
       
  • Sumatra

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA. Circa 1960.
       
     
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   La touche d’exotisme revient épisodiquement chez Fumeron dans les années 60 : on pense à ses cartons « Osaka », « Samouraï » ou «la mousson ». Nulle évocation littérale pourtant : le cercle (Soleil ?) en partie obstrué reste un leitmotiv, quel que soit le titre.  
  • Composition aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.       Oiseaux perchés sur un arbre  devant un soleil orange, sur un fond kaki : carton caractéristique de la veine décorative et naturaliste de l’artiste (Cf. « ciel de Sienne » par exemple) ; seule l’ampleur du carton singularise notre modèle.  
       
  • Composition orange

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Le mur du nomade. N°1/6. Circa 1970.
       
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Le soleil couchant, la gamme chromatique orange, la composition à la limite de la figuration et de l’abstraction sont caractéristiques de cartons de l’artiste à cette époque.  
  • Ciel de Sienne

     
       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. N°4/6. Circa 1960.
       
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Ce carton joue sur une jeu de mots : "terre" devient ciel de Sienne pour permettre à l'artiste, sur un fond dégradé ocre ("terre de Sienne"), de produire ses oiseaux et son soleil-cercle, dans sa veine décorative si caractéristique.
  • Lente approche

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
        D’une longue carrière artistique, débutée dans les années 50 (et qui s’orientera, tardivement, surtout vers la sculpture), il faut retenir chez Julien, à partir de 1959, une vingtaine de cartons, essentiellement tissés par la manufacture Braquenié, notamment « le commerce extérieur », spectaculaire commande publique de 12 m². Son style est souvent fait de figures féminines dessinées (tracées en noir), sobre de couleurs et de motifs, dont notre carton est exemplaire.   Bibliographie : Léon-Louis Sosset, Tapisserie contemporaine en Belgique, Perron, 1989
  • La roue

    Tapisserie d’Aubusson tissée par Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d’oiseaux , le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert). Fond kaki, inspiration des millefleurs médiévales, oiseaux fourmillants, tous les éléments propres aux cartons de Perrot sont ici réunis.
    Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982
  • Hommage à l’abbé Breuil

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1955.
         
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d’oiseaux , le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert). Etonnant carton inspiré des peintures de la grotte de Lascaux, où la tapisserie n’a jamais autant mérité son nom d’art pariétal ; la part de Perrot y est finalement assez modeste : saturation des couleurs (notamment du fond, entre parme et rose), densification des motifs (plus éparpillés dans la grotte), tavelures étalées,…Si Perrot a multiplié les cartons –hommages ( à Pergaud, à Redouté, à Audubon,….), celui-ci vaut surtout pour la proximité avérée de l’artiste et du dédicataire, « le pape de la Préhistoire » : l’hommage ne tient pas ici qu’à l’artificialité d’une commande publique.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982.
  • Rambouillet

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970. Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l'issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l'Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d'oiseaux , le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s'inspirera aussi Dom Robert). René Perrot est pour l'essentiel un artiste animalier, qui d'habitude stylise. Sa veine décorative est contrebalancée ici par le traitement extrêmement réaliste du cerf, inhabituel dans la tapisserie de l'après-guerre. Le titre du carton renvoie  aux grandes chasses françaises qu'il a abondamment illustré, par exemple dans "Sologne", déposé au Musée de la Chasse de Gien par le Mobilier National.    
  • La loi

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Rivière des Borderies. Avec son bolduc. 1951.
        Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Les représentations ornithologiques, qui se déclinent chez Perrot à l’infini, sont capables d’une extraordinaire variété d’allégories : par exemple avec « la discorde » et « la méditation » pour le Palais de Justice de Paris qu’illustrent respectivement tétras et chouettes. Rien de tel ici qu’un aigle majestueux à l’œil sévère, inspirant le respect,  pour incarner « la Loi ».   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982  
  • Tauromachie

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Rivière des Borderies. 1946.
          Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Tapisserie atypique dans l’œuvre de Perrot : gamme chromatique audacieuse de stridence, traitement inhabituellement épuré, thème singulier, comme chorégraphié, et impliquant la figure humaine ; on est près de Saint-Saëns. Mais peut-être s’agit-t-il là d’un carton de commande ?   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982      
  • Oiseaux

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par la coopérative Tapisseries de France. 1952.
            Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Si, en tapisserie, les oiseaux sont récurrents chez Perrot (comme une marque de fabrique !), le fond à motif de paysage est rare. Pourtant, l’artiste a produit de nombreuses gouaches au gré de ses déplacements (le Doubs, l’Auvergne, Collioure, les Canaries….), œuvre sensible et, restée, pour l’essentiel, confidentielle.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982    
  • Bouquet d'artifice

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        D’abord affichiste, puis artiste-ethnographe pendant la guerre, Perrot commence son oeuvre de peintre-cartonnier à l’issue de celle-ci : il concevra près de 500 cartons, obtenant de nombreuses commandes de l’Etat (33 cartons, Perrot est le cartonnier du XXe siècle le plus représenté dans les collections du Mobilier National !), la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  traité en aplats (sans chinés, sans piqués) un foisonnement d’animaux (d’oiseaux le plus souvent), se détache, sans perspective, sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs médiévales.   Comme une pyrotechnie florale, « Bouquet d’artifice » déploie en gerbe les différentes variétés, même légèrement stylisées, dans une frénésie de couleurs accentuée par le fond noir : une ode à la Nature.     Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité Internationale de la Tapisserie, 2023  
  • La mort du lièvre

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Rivière des Borderies. 1946.
     
        Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).     L’une des plus anciennes tapisseries de Perrot, contemporaine de « la chasse au renard » qui figurait à l’exposition séminale de 1946, notre carton témoigne de la première inspiration de Perrot : goût pour la Nature, les animaux, intérêt pour la botanique, la géologie, pour les paysages habités (l’homme est absent ici, mais il habite le village, il est chasseur )… L’artiste-ethnographe recycle en tapisserie les observations menées pour le Musée des Arts et traditions populaires pendant la guerre.       Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982, ill. p.83 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023
  • Faisan

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Sujet ornithologique, foisonnement des motifs inspiré des mille-fleurs médiévales, fond uni en aplat (en l’occurrence le fameux « bleu Perrot » comme le nommait les ateliers Pinton, utilisé de façon récurrente) font de notre carton un modèle exemplaire de l’art de Perrot à partir des années 60.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023
     
  • Le dindon

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
            Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Notre tapisserie est exemplaire des portraits d’oiseaux de l’artiste ; le dindon y apparaît, comme souvent, associés à d’autres oiseaux, sur un fond inspiré des « mille-fleurs » médiévales. Un autre exemplaire a été tissé pour le Ministère de la Reconstruction.       Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Tapisserie d’Aubusson, Association du développement du pays d’Aubusson, 1983, ill.p.40 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023    
     
  • Le rouge et le noir

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
        Protagoniste du renouveau de la tapisserie en Belgique à la suite du collectif “Forces murales”, Lucas donna quelques cartons à la manufacture Braquenié de Malines vers 1956-1957, dans un style qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Picart le Doux.
     
  • Saint-Mars (composition bleus noir jaune rouge blanc)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. 1963.
    Très vite peintre abstrait, Mortensen s'installe à Paris en 1947, et expose bientôt, avec d'autres tenants de l'abstraction géométrique, à la galerie Denise René. Et, en  1952, avec le concours de François Tabard et de Vasarely s'ouvre à la galerie l'exposition "12 tapisseries inédites", où figurent, aux côtés de Le Corbusier ou Léger, des oeuvres de Deyrolle, Taueber-Arp ou Mortensen, qui sont ainsi les premiers peintres abstraits à être tissés : un nouveau mode d'expression est ainsi né (n'oublions pas que nous sommes alors dans l'outrageuse domination du "style Lurçat"), dont se réclameront ensuite Gilioli, Matégot ou Tourlière. La participation de Mortensen  aux "tapisseries René-Tabard" durera jusqu'en 1968, bien qu'il soit rentré au Danemark dès 1964. Les 14 tapisseries de l'artiste qui seront tissées reprennent ses grandes compositions géométriques, aux couleurs claires, vives et contrastées, aux grands aplats colorés, rendus avec bonheur par les liciers de l'atelier Tabard.   « L’une des plus belles » tapisseries de Mortensen, d’après Valentine Fougère (Tapisseries de notre temps, Paris, 1969), « Saint-Mars » , au titre obscur, est dérivée d’une estampe de 1962. Le style, très géométrique, et cerné de liserés, aux couleurs primaires en aplat, est caractéristique de l’œuvre de Mortensen en 1961-1962. Ce modèle, conservé à la fois au Mobilier National (un achat auprès de la galerie Denise René dès 1963) et à la Cité de la Tapisserie d’Aubusson, a été tissé en 2 formats : les dimensions de notre exemplaire correspondent à celui de la Cité. Provenance : collection Denise René
     
    Bibliographie : Madeleine Jarry, la Tapisserie, art du XXe siècle, Fribourg, 1974, ill. n°145 Cat. Expo. Aubusson, la voie abstraite, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1993, ill. p.14 (in situ dans la galerie Denise René lors d’une exposition en 1964), et p.32 Actes du colloque, la tapisserie hier et aujourd’hui, Paris, 2011, ill. n°6 p.213 Guide du visiteur, nef des tentures, Cité internationale de la Tapisserie, 2016, Aubusson, ill. p.84
  • Les 6 mots du secret

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé, n°1/1. 2001.
        En 1987, Texier reçoit la commande de la tenture des Droits de l’Homme, pour le bicentenaire de la Révolution. Le choix est inattendu, l’artiste, encore jeune, n’ayant jamais alors donné de cartons de tapisserie. Elle permet alors de fédérer les ateliers aubussonnais encore en activité, les 7 tapisseries de la tenture totalisant plus de 130 m² tissés de citations littérales (les tables de la déclaration sont reproduites à l’identique la gravure de l’époque révolutionnaire) , objets oscillants, signes, textes…. Par la suite, Texier continuera à fournir des cartons, tant pour les Manufactures Nationales (une suite de 3 tapisseries, un tapis) que pour Aubusson. Notre carton reprend les signes plastiques, les textes épars, les traces propres à l’univers graphique et plastique de l’artiste, qui constituent, pour le citer « des cartes où [il] introdui[t] des éléments de pilotage », afin que le « secret » éponyme nous soit révélé.   Bibliographie : La Suite des Droits de l’Homme, Niort, 1989
  • Garrigue de printemps

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Jean Laurent. Avec son bolduc, n°3/8. 1976.
       
    Si Debiève a conçu de nombreux cartons, dans une esthétique typique des années 40 (« le remailleur de filets », « le potier »,….), ils ont pour l’essentiel été imprimé sur tissus De façon plus confidentielle, il a été tissé à Aubusson, et ses cartons sont proches de sa peinture inspirée de la Provence.
     
  • Le veilleur

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc. 1948.
     
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. Symptomatique de l’époque héroïque de la fin des années 40 qui a vu aussi s’épanouir les talents balbutiants de Tourlière, Lagrange, Matégot,…, tous encore jeunes, inspirés par Lurçat, et tâchant de s’en singulariser, mais restant encore figuratifs, « le veilleur » affirme, dans un style lyrique et coloré, sa proximité d’avec la vie quotidienne (notons le détail du chandail rayé), en même temps qu’une forte connotation symbolique : un lanceur d’alertes en des temps incertains. Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, ill. p.131 Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989, ill. p .15 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989 Cat. Expo. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Felletin, Eglise, 1992, ill. p.46
  • Vega

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°2/4. 1967.
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. « Vega » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand. Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989
  • Oiseau pilote

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. 1969.
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. « Oiseau Pilote », au singulier, comme la trajectoire « chronotissée » dans un azur rouge (cf. « Oiseaux de Midi », ou « Envol », de la même année) d’une forme (une force même !) qui guide et oriente : à suivre donc… Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989 Cat. Expo. Tissages d’ateliers-tissages d’artistes, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 2004
  • Serpent d'étoiles

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1961.
            Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”.   « Serpent d’étoiles » renvoie à la constellation éponyme (mais aussi à l’œuvre de Giono), à une époque (toutes les années 60) où son goût pour un absolu lyrique pousse Wogensky à traiter les astres, l’Espace, les galaxies, depuis « Cassiopée » en 1961, « Chant des étoiles » de 1962 (présentée à la Biennale de Lausanne), jusqu’à « Galaxie » (1970), conservée au Sénat. Une tapisserie similaire est conservée par le Conseil Régional du Limousin.     Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, tapisseries, Galerie la Demeure, 1962, reproduite Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989-1990, reproduite p.20 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992, reproduite p.73 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduite p.67  
  • Les hyades

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5/6. 1968.
          Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”.   « Les Hyades » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand.     Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989-1990    
  • Procyon

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°3/4. 1968.
           
    Membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l'immédiat après-guerre. D'abord influencé par celui-ci, l'oeuvre de Wogensky (159 cartons d'après le catalogue d'exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d'oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S'il s'est toujours proclamé peintre, la réflexion de l'artiste sur la tapisserie est très aboutie : "Réaliser un carton mural.... c'est penser en fonction d'un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c'est aussi l'exigence d'un geste large qui transforme et accentue notre présence".   « Procyon » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand. Une tapisserie identique est conservée au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, à Angers.
       
    Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l'oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989 Cat. Expo. Tissages d’ateliers, tissages d’artistes, 10 ans d’enrichissement des Collections, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 2004, reproduit p.101 Cat. Expo. Collections ! Collections !, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 2019-2020, reproduit p.11
     
  • Oiseaux de Midi

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°EA. 1969.
          Wogensky rencontre Lurçat dès 1939, mais il ne travaillera avec lui qu'après-guerre, réalisant son premier carton en 1945 (qui s'intitulait déjà "les oiseaux"), et adhérant bientôt à l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Professeur d'art mural à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Paris, Wogensky réalisera 159 cartons jusque dans les années 80, la plupart tissés par Legoueix. "La laine a le sang chaud comme l'homme. Elle nous met en confiance et nous rassure. Un mur de laine, c'est un mur plus humain, plus vivant" (propos recueillis dans Robert Guinot, "la Tapisserie d'Aubusson et de Felletin", Lucien Souny, 2009). C'est ce credo qui innervera la création de Wogensky, dans des envolées (au sens propre puisque l'oiseau, souvent stylisé, est un de ses sujets de prédilection) lyriques (certains cartons , de la fin des années 70 notamment, sont résolument abstraits), dans ses cartons d'"Histoire Naturelle" (titre que porte l'une de ses tapisseries, en 1961), ou" cosmiques", à sujets de constellations ou d'éléments naturels. "J'ai toujours eu plaisir à travailler les grands formats" confiera-t-il encore à Robert Guinot.     Si notre carton apparaît modeste relativement à certaines commandes officielles de Wogensky (Université de Strasbourg, salle de Conférence du Sénat,...), son sujet permet une dilatation spatiale, un élan de ces motifs elliptiques d'oiseaux, vivifiés par l'énergie chromatique de l'aplat rouge vif des fonds.     Bibliographie : Cat. Expo. 25 ans de tapisserie française 1944, Paris, manufacture des Gobelins, 1969, n°33 Cat. Expo. La Tapisserie et l’Espace, Châteauroux, couvent des Cordeliers, 1978, n°21 Cat. Expo. Robert Wogensky, l'oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989, ill. p.34 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989, ill. p.20        
     
     
  • Compositions variables n°3,5,6

       
     
    Ensemble de 3 tapisserie d’Aubusson tissées par l’atelier Legoueix. Avec leurs bolduc signés, n°1/6 ou 2/6. 1974.
       
     
     
  • Poisson cardinal

       
    Tapisserie  tissée par l'atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé, n°EA/2. 1978.
     
     
    Roger Bezombes s'est intéressé à l'art monumental dès ses débuts artistiques. Il reçoit de nombreuses commandes de tapisseries de l'Etat, tissées d'abord aux Gobelins puis à Aubusson, notamment avec la manufacture Hamot dont les teinturiers lui obtiendront des laines dans le ton exact de ses cartons (qu'il peint d'ailleurs lui-même à grandeur). En 1952-1953, il réalise un ensemble monumental (300 m2) pour le Pavillon de la France d'Outremer à la Cité Universitaire de Paris. Il abandonne la technique de la lisse à la fin des années 50, pour réaliser des tentures murales faites d'assemblages de tissus. Précisément, ses « murales « (l’une des premières, « la Musique », longue de 25 m, fut commandée pour la Maison de la Radio) sont des patchworks de tissus assemblés, parfois adjoints d’objets de matériaux divers cousus, collés ou agrafés. Néanmoins, comme ici, certaines murales seront reproduites en tapisseries de lisse par l’atelier de Saint-Cyr de Pierre Daquin. Le thème du poisson est alors omniprésent ; Bezombes n’est pas un ichtyologiste, mais un poète : c’est la pourpre cardinalice qui l’intéresse, pas les espèces homonymes.
  • L'éveil

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. n°4/6. 1969.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Oiseaux et treillage cohabitent ici dans une veine très proche de Picart le Doux.
     
    Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.30
  • L’enclos

         
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. 1966.
       
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
        Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.27
  • Cadran solaire

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. 1969.
      C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Pour exprimer l’harmonie dans la Nature, Chaye ajoute ici, à un habituel motif de bord de cours d’eau animé de fleurs et d’animaux, une présence humaine, immobile et discrète : un cadran solaire.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.29
  • La rivière d'argent

          Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Hamot d’après un carton de l’artiste. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1965.       C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres bords de rivière, animés d’animaux.     Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.32
  • Bouquet d'octobre

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°5/6. 1974.
     
    C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire. Le thème du bouquet est omniprésent chez Chaye ; il lui permet, dans un registre stylisé,  des associations saisonnières ou chromatiques très décoratives.     Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.77
  • Soleil rouge

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. 1989.
        C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux  cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton qui conjugue deux leitmotivs de Simon Chaye, le bouquet, et la nuée d’oiseaux, ici détachés sur un fond de soleil rouge donc.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.120
  • Source claire

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Bonjour. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/4. Circa 1960.
      C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres bords de rivière, animés d’animaux.   Bibliography : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.41  
  • L'étang

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. Circa 1965.
      C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Reprise exacte du carton « Nénuphars », seul le fond vert a été modifié.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014  
  • Eclosion

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois, animés d'animaux.
      Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014  
  • Gerbe

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°4/6. 1985.
     
     
      C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.     Ces compositions « à vol d’oiseau » sont caractéristiques de l’artiste ; ici, les champs survolés, très estival paysage géométrisé, sont, par effet de loupe (ou de métaphore), associés aux plantes (blé, maïs,…) qui les composent.     Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.80
  • Moulin

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc, n°3/6. Circa 1970.
     
     
      Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.40
  • Survol

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 1980.
     
     
        C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire.   Ces compositions « à vol d’oiseau » sont caractéristiques de l’artiste.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.83
  • Allégorie des métiers

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. 1958.
    Curieux carton où, sur une étoile (vaguement hexagonale) se déploient famille, métiers traditionnels (pêcheur, agriculteur,…) devant gazomètres et autres grues, emblèmes de modernité : un hymne à la reconstruction, une allégorie politique, une œuvre de propagande ,… ?
  • A chacun son soleil, à chacun sa lumière

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Essentiellement connue pour ses dessins à l’encre de chine et ses illustrations, Filozof témoigne de la variété des artistes qui ont été tissés à Aubusson au fil du temps, la veine naïve (ou en tous cas, proche des arts populaires) n’étant malgré tout que peu représentée (on peut néanmoins citer Mady de la Giraudière) : 8 cartons seront tissés chez Tabard.
  • Jumping

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA 1/2. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Spahn, le peintre du mouvement et des sports.        
  • Composition

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Tout jeune peintre évoluant vers l’abstraction dès la fin des années 40, Longobardi se voit confier la commande de décorations murales d’envergure, en France et à l’étranger (présidence de la République d’Abidjan, rectorat de l’Académie de Poitiers…), ainsi que de nombreux cartons de tapisseries, en particulier pour les Manufactures Nationales, avec des sujets parfois très modernes (« l’autostrade », « l’aéroport »…). Longobardi est d’ailleurs à l’époque, avec Singier, ou Springer, l’un des tous premiers abstraits à recevoir des commandes publiques : s’il relève de l’abstraction, son esthétique évolue au cours du temps, depuis des formes acérées, vers un style plus lyrique plein de mouvement, jusqu’à l’apaisement des années 60. L’acmé de cette météorique carrière officielle réside dans la commande de « la crique » pour la salle à manger particulière tribord du paquebot « France ». L’artiste se fait ensuite beaucoup plus rare. Notre carton est proche, stylistiquement, des tous derniers tissages de l’artiste par les Manufactures Nationales, notamment « Plein feu » de 1963-1964.   Bibliographie : Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, Beauvais, Galerie de la Tapisserie, 1997 Armelle Bouchet-Mazas, le paquebot France, éditions Norma, 2006 Cat. Expo. Le chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960, Paris, galerie des Gobelins, 2022-23      
  • La crique

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. 1959.
        Tout jeune peintre évoluant vers l’abstraction dès la fin des années 40, Longobardi se voit confier la commande de décorations murales d’envergure, en France et à l’étranger (présidence de la République d’Abidjan, rectorat de l’Académie de Poitiers…), ainsi que de nombreux cartons de tapisseries, en particulier pour les Manufactures Nationales, avec des sujets parfois très modernes (« l’autostrade », « l’aéroport »…). Longobardi est d’ailleurs à l’époque, avec Singier, ou Springer, l’un des tous premiers abstraits à recevoir des commandes publiques : s’il relève de l’abstraction, son esthétique évolue au cours du temps, depuis des formes acérées, vers un style plus lyrique plein de mouvement, jusqu’à l’apaisement des années 60. L’acmé de cette météorique carrière officielle réside dans la commande de « la crique » pour la salle à manger particulière tribord du paquebot « France ». L’artiste se fait ensuite beaucoup plus rare.   Notre tapisserie témoigne d’une inspiration marine qui n’est pas si fréquente sur « Le France », pour laquelle d’ailleurs Longobardi est resté à la limite de l’Abstraction (son mode d’expression habituel) et de la Figuration. Elle a été vendue sous le numéro 170 dans la vente Loudmer du 10.7.1983, « Œuvres d’art du France ».   Provenance : Paquebot "France"   Bibliographie : Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, Beauvais, Galerie de la Tapisserie, 1997 Armelle Bouchet-Mazas, le paquebot France, éditions Norma, 2006, ill.p.170 Cat. Expo. Le chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960, Paris, galerie des Gobelins, 2022-23    
  • Chevaux en Camargue

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°1/6. Circa 1980.
      S’il s’est parfois consacré à la grande décoration murale (en concevant des décors à l’Opéra de Paris notamment), Brayer en revanche s’est assez peu intéressé à la tapisserie : ses réalisations dans le domaine reprennent des tableaux antérieurs aux typiques sujets provençaux.
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