Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier André.
Avec son bolduc signé de l’artiste, n°3/3.
1957.
Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.
L’intérêt de Jullien pour les sciences et les techniques s’est très tôt manifesté, dès la fin des années 50, et il reste un cas assez rare, et éphémère, en tapisserie (malgré les incursions de Matégot, Maurice André, et de Millecamps surtout), qui s’inscrit dans le contexte des 30 glorieuses. Jullien conçoit, en 1961, sous le titre « Espace Poétique de l’Industrie » une exposition de ses créations sur le sujet où, à côté de « Diamant noir » (la mine), « Métropolis » (les raffineries), …., figure notre «faiseur d’étoiles », allégorie de la soudure autogène.
Bibliographie :
Cat. Expo. Espace poétique de l'industrie, galerie La Demeure, 1961 (reproduite)
Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983