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Essentiellement connue pour ses dessins à l’encre de chine et ses illustrations, Filozof témoigne de la variété des artistes qui ont été tissés à Aubusson au fil du temps, la veine naïve (ou en tous cas, proche des arts populaires) n’étant malgré tout que peu représentée (on peut néanmoins citer Mady de la Giraudière) : 8 cartons seront tissés chez Tabard.Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1960.
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L'éveil
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. n°4/6. 1969.Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.30C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Oiseaux et treillage cohabitent ici dans une veine très proche de Picart le Doux. -
La rivière d'argent
Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Hamot d’après un carton de l’artiste. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1965. C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres bords de rivière, animés d’animaux. Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.32 -
Le rouge et le noir
Protagoniste du renouveau de la tapisserie en Belgique à la suite du collectif “Forces murales”, Lucas donna quelques cartons à la manufacture Braquenié de Malines vers 1956-1957, dans un style qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Picart le Doux.Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960. -
Soleil couchant
Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° 2/6. Circa 1970.Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Motif récurrent chez Fumeron, le soleil couchant (orange ou rouge) apparaît ici voilé derrière un rideau d’arbre, dans un carton proche de l’abstraction. -
Marché aux chameaux
A l’instar de Toffoli, Raymond Poulet a parcouru le Monde, et ses voyages lui ont servi de thèmes d’inspiration ; l’inspiration orientaliste n’a guère précédents en tapisserie que chez Bezombes.Tapisserie d'Aubusson éditée par Jean Laurent. 1980. -
Plus connu pour ses tentures mécaniques proches de l’univers de Picart le Doux, Hurtu a pu concevoir quelques rares cartons plus inspirés, tissés manuellement.
Epouvantail de lunes
tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pérathon. Avec son bolduc, signé de l'artiste, n°1. Circa 1970. -
Courrier Sud
Tapisserie d’Aubusson, éditée par Jean Laurent. Avec son bolduc, n°1/6. 1976.Connu pour sa peinture géométrique faites parfois d’éléments machinistes, Gachon, d’origine aubussonnaise, a dessiné quelques cartons. Le nôtre reste éloigné de la veine habituelle de l’artiste. -
Bouquet d'automne
Tapisserie d'Aubusson. N°EA1. Circa 1975.Elève de l’ENAD, Goffinet a été un proche collaborateur de Dirk Holger, dont l’influence (de même que celle de Prassinos) est notable dans ses rares cartons tissés. Il a, comme ici, parfois tissé lui-même ses cartons. -
Composition
De retour en France dans les années 50, après un long séjour en Argentine, Berroeta donne alors de nombreux cartons dans un style d’abord figuratif (animaux, personnages,…) puis qui se tourne vers l’abstraction, comme dans sa peinture. S’il reprend le motif des poissons, très répandu dans la tapisserie de l’époque (cf. Lurçat, Picart le Doux), Berroeta peut prétendre à une réelle légitimité dans un sujet qu’il a traité à plusieurs reprises, dans « Mer du Sud » par exemple.Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Circa 1950. -
La vérité cruelle d'un ancien jeu
Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc. 1970.Surtout connu comme graveur (et d’ailleurs considéré comme l’un des plus importants du XXe siècle), Pierre Courtin a conçu quelques cartons de tapisserie (dont l’une de 110 m² (!) est conservée au Bureau International du Travail à Genève), dont certains, comme le nôtre, sont justement repris de ses gravures. On retrouve, dans notre pièce, l’esthétique très personnelle de l’artiste, faite d’étranges assemblages de formes géométriques, qui ne sont pas sans rappeler les motifs de certaines civilisations disparues (sud-américaines notamment). Etrange aussi est la gamme chromatique choisie ici par l’artiste, loin des forts contrastes de tons propres à ses confrères cartonniers. -
Jardin champêtre
Peintre-cartonnier, maître-lissier, directeur de la manufacture Hamot à Aubusson, ayant notamment tissé Sheila Hicks : la variété des talents d’Hecquet est indéniable. Son œuvre de peintre-cartonnier, débutée à la fin des années 60, reste néanmoins méconnue, comme celles de nombre de ses pairs de même génération.Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Hamot. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°3/6. 1980. -
Les beaux jours
Spécialiste des bouquets, Odette Caly a réalisé de nombreux cartons pour Aubusson, tissés chez Pinton, Henry ou Hamot. Son inspiration, typiquement champêtre, est ici soulignée par la bordure, référence à la grande tradition de la tapisserie. Bibliographie : Caly, Publications filmées d’art et d’histoire, 1972Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Micheline Henry. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1980. -
Rêve gris
Artiste non référencée, Monique Brix a donné quelques cartons à Aubusson, tissés chez Glaudin-Brivet ou chez Pinton.Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. Circa 1980. -
Composition
L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste : 11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuses, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie. Notre tapisserie a été conçue spécialement (ainsi qu’une tapisserie de Lurçat, en couverture, et une autre de Dufy) pour illustrer, en pleine page, à taille réelle, le numéro 5-6 de 1942 de la revue « Formes et couleurs », dont l’essentiel est consacré à la Renaissance de la Tapisserie en France. « Luxueuse revue, richement illustrée, dont cinquante-trois numéros parurent entre 1939 et 1955 à Lausanne puis à Genève, sous l'impulsion de l'imprimeur André Held…Par la qualité de son impression, Formes et couleurs contribua à répandre la renommée des techniques helvétiques de reproduction. »(Pierre-Olivier Walzer: "Formes et couleurs", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/024566/2009-10-22) Bibliographie : Formes et couleurs, n°5-6, 1942, ill. Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947 J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957 Colloque, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992 Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995 Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999Tapisserie tissée à Aubusson probablement par l’atelier Tabard. 1942. -
Coquerelle
Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. C’est plus la sonorité du mot qu’a cherché Jullien pour titre qu’un renvoi à la fleur, violette. Contemporaine, et de même format a été tissée « Capucine ». Bibliographie : Cat. Expo. Jullien, de l'aube à l'aurore, Paris, galerie La Demeure, 1969, n°7 Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°4/6. 1967. -
Sarabande
Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Avant « Passacaille » de 1955, Jullien témoigne ici de son intérêt pour la danse et la musique, thèmes récurrents mais rarement illustrés de façon aussi explicite, avec guitare et hautbois joués comme par enchantement. Peut-être les oiseaux évoquent-ils les notes de musique qui courent le long du phylactère-partition ? Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. 1954. -
Au coeur de l'ombre
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette) -
Les vieilles marches
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA2/2. Circa 1980.Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On y retrouve les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. Mais si Toffoli est un peintre-voyageur, il sait aussi parfois s’intéresser à des sujets moins exotiques : de vieilles pierre dans un village français par exemple. -
Linda
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA2. Circa 1980.Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On y retrouve les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : le thème de la maternité, exotique ou non, reste un leitmotiv toffolien, quelle que soit la technique. La tapisserie est reproduite dans le classeur "Tapisserie d'Aubusson" édité par la Chambre de commerce et d'Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d'Aubusson. -
Mexicaine aux arums
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°5/6. Circa 1990. Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On y retrouve les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur, il illustre dans notre carton des scènes observées lors de séjours en Amérique du Sud. -
Silenciaire
Elève de Wogensky à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l'atelier Legoueix (une collaboration qui ne s'est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est "Pour un certain idéal", tenture de 17 tapisseries sur le thème de l'olympisme (conservée au Musée de l'Olympisme de Lausanne). D' abord proche de l'abstraction lyrique, l'artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d'assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage. Tout au long de sa carrière, Sautour-Gaillard a fait tisser des petits modèles qu’il a intitulé « tapisseries-objets ». Si elles reprennent les styles successifs de l’artiste, elles s’en distinguent (hormis leurs dimensions) par le montage de la chaîne sur un support de bois qui les rigidifie ; même « objets », ces tapisseries se veulent murales. Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.166Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°1/1. 1978. -
Gilet l'enfant aux mirages
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. 1997.Provenance : atelier Sautour-GaillardElève de Wogensky à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l'atelier Legoueix (une collaboration qui ne s'est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est "Pour un certain idéal", tenture de 17 tapisseries sur le thème de l'olympisme (conservée au Musée de l'Olympisme de Lausanne). D' abord proche de l'abstraction lyrique, l'artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d'assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage. Les 2 gilets de l’exposition « Archéologies » tenue à la galerie Inard en 1997 témoignent de la volonté de la « filière Aubusson », alors en plein désarroi, de varier ses productions : Sautour-Gaillard, grand collectionneurs de tissus lui-même, y montre la même inspiration que dans ses collages tissés contemporains. Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.6 (porté par l’artiste), 296 -
Hautes brandes
Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four : leur vocation décorative hésite souvent entre abstraction et figuration.Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. Avec son bolduc, n°EA1. Circa 1980. -
Composition
Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. N°EA2/2. Circa 1980.Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style abstrait parfois émaillé d’astres. -
Matin d'été
Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Laurent. Avec son bolduc signé, n°2/6. 1983.Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four. Si ses cartons sont le plus souvent abstraits, il y aussi un versant bucolique, que n’aurait pas renié Fumeron, à sa production. -
Composition
Tapisserie tissée par l'artiste. Avec son bolduc signé, et sa maquette. Circa 1980.Artiste polyvalent, Laborie conçoit et tisse lui-même dans son atelier de Cornac dans le Lot, depuis une cinquantaine d’années, en ayant recours à des effets de matériau, de relief… dans une démarche proche de celle des protagonistes de la « Nouvelle Tapisserie ». -
Ichtyonis
Tapisserie tissée par l’atelier Raymond. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°EA1. 1980.Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs. Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries. Provenance : atelier de l’artiste -
Crescendo
Essentiellement graveur, Davo reproduit en tapisserie ses recherches sur le médium, à base d’oxydations liées aux métaux déposés sur la plaque de cuivre. Les effets obtenus sont transposés ici grâce aux reliefs que permet le tissage. La tapisserie est reproduite dans le classeur "Tapisserie d'Aubusson" édité par la Chambre de commerce et d'Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d'Aubusson.Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°2/6. Circa 1980. -
Chasse à courre
Actualisation d’un thème traditionnel de la tapisserie (cf. les chasses de Maximilien entre autres) dans une gamme chromatique automnale. Commere était l’un des nombreux artistes figuratifs « défendus » au Moulin de Vauboyen par Pierre de Tartas.Tapisserie tissée par l’atelier du moulin de Vauboyen. Circa 1970. -
Saint François parlant aux animaux
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Perathon. 1938.Jean Bazaine, comme nombre de ses contemporains, a toujours poursuivi une intense activité liée à l’art mural, dans des travaux à destination monumentale. S’il est surtout connu comme concepteur de vitraux ou de mosaïques, il a également réalisé des cartons de tapisserie, et ce, dès la fin des années 30. Ces réalisations rentrent dans le cadre d’un renouveau de l’art sacré dont Bazaine, surtout après la guerre, sera l’un des principaux protagonistes. Jean Bazaine dirige avec l’abbé Morel (qui sera un des grands acteurs de l’introduction de l’abstraction dans les églises), de 1936 à 1937, un atelier de peinture, d’où, sans doute, des préoccupations déjà avancées dans le domaine de l’art sacré. Notre carton, figuratif (Bazaine abandonne la figuration pendant la guerre), à l’iconographie traditionnelle, est donc un témoignage, modeste, des premiers pas de l’artiste à la fois dans l’art mural et dans l’art sacré. -
L'oiseau lyre
Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/6. Circa 1960. Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Motif repris de « l’oiseau-lyre » de 1954, carton plus fourni, et de plus grande taille, incluant le motif du jardin à la française. Picart le Doux était coutumier du recyclage d’éléments prélevés dans des cartons antérieurs. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 -
Le lion
Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste, n°2/6. Circa 1980. Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. “Le lion” reprend, en petit format, une des figures, comme héraldique, du “Cortège d’Orphée” de 1961. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Boulogne sur Mer, Bibliothèque municipale, 1978 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Paris,Musée de la Poste, 1980 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Abbaye Saint Jean d’Orbestier, 1992 -
La chèvre
Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé, n°1/6. Circa 1980. Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... "La chèvre" (qui a tout d'un lama) est caractéristique des derniers petits cartons de l'artiste, à motif unique, proche de l'évocation des signes du Zodiaque. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 -
L'oiseau d'argent
Jane Perathon était à la tête d’un des ateliers d’Aubusson (elle a tissé Lurçat entre autres) ; elle a (comme d’autres lissiers, Hecquet par exemple) conçu quelques cartons.Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Jane Perathon. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6 Circa 1970. -
Roc neige
Tapisserie tissée par l'atelier L.M. à Calais. Avec son bolduc signé, n°EA1. Circa 1970.Verrier (il conçut de nombreux vitraux pour des édifices publics, notamment dans le Boulonnais), graveur, peintre, photographe, Lhotellier avait de nombreuses cordes à son arc. Typique de ses réalisations vers 1970, notre tapisserie témoigne de l’existence d’ateliers de tissage méconnus et capables de réalisations abouties, loin de ce qui se faisait alors à Aubusson. -
L'oiseau de rêve
Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé. 1966.Enfant du pays, Henri de Jordan fait, à Perpignan, la connaissance de Firmin Bauby, à l’origine de l’atelier de céramique de San Vicens. Il y découvre la peinture sur céramique mais aussi la tapisserie, à travers Lurçat et Picart le Doux. Notre carton témoigne de cette influence : c’est l’œuvre d’un artiste encore tout jeune encore marqué par l’ombre tutélaire de ses aînés (Lurçat meurt d’ailleurs en cette même année 1966). -
Portrait
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.Sans doute une tapisserie tissée d’après une œuvre d’Hélène Champaloux (avec un X !), dans une esthétique proche de celle des affiches des années 70, avec un visage comme solarisé : une rareté en tapisserie ! -
Idylle pastorale
Georges Rougier, qui enseignait le dessin au collège d'Aubusson, a donné de nombreux cartons pour les ateliers d'Aubusson ou le Mobilier National, et côtoyé Marius Martin quand celui-ci dirigeait l'ENAD. Martin en fera, avec Maingonnat et Faureau, l'un des principaux protagonistes d'une esthétique picturale résolument tournée vers la tapisserie, qui s'exprimera notamment à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris en 1925 (Rougier y aura d'ailleurs aussi son stand personnel !). Bibliographie : Cat. Expo. "Tapisseries 1925. Aubusson, Beauvais, les Gobelins à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris", Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2012Tapisserie d'Aubusson. Circa 1930. -
Visage
Chazaud, creusois d’origine, a exprimé en tapisseries toute son empathie pour la nature limousine qu’il a, comme Gaston Thiéry (et Maingonnat avant eux), abondamment représentée. La femme, néanmoins, est un autre thème d’inspiration pour Chazaud; avec ses femmes-fleurs, ses femmes-feuilles, il réintroduit les visages et les profils dans la tapisserie.Tapisserie probablement tissée dans l'atelier Picaud à Aubusson. Circa 1980. -
Concerto
Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970. Artiste inconnue, dont l’inspiration se trouve dans la Musique et le solfège ; la géométrie du clavier, les lignes de la partition servent de trame au carton. -
Figure de trois
Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970. Artiste inconnue, dont l’inspiration se trouve dans la Musique et le solfège ; la géométrie du clavier, les lignes de la partition servent de trame au carton. -
Oiseaux
Le parcours de François Faureau est tout à fait singulier. Natif d’Aubusson, il suit les cours de l’ENAD, alors sous la direction de Marius Martin qui, déjà, promeut le gros tissage et les tons comptés que Lurçat reprendra à son compte. C’est ainsi qu’il participe au stand de l’ENAD à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 en tant que peintre-cartonnier avec la tapisserie « Solitude, verdure » ou l’écran « Canards », qui oscillent entre un style classicisant, et l’influence du cubisme. Il aura par la suite son propre atelier, mais son oeuvre restera confidentielle, et éloignée des protagonistes de la « Renaissance de la Tapisserie ». De retour à Aubusson en 1962, après un long éloignement, Faureau consacre toute son énergie à la Tapisserie, en tant que cartonnier et lissier. Son esthétique est alors moins radicale que dans les années 20, et les thèmes traditionnels : on y ressent l’influence de Lurçat, comme de Perrot.Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Faureau. Circa 1950. -
Les 2 écureuils
Edmond Dubrunfaut peut être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). L’écureuil fait partie des thèmes récurrents chez l’artiste (cf. « Feux du soir », « Ecureuils et volatiles »…) : il fait ici des queues un motif décoratif en soi.Tapisserie tissée par l'atelier de Wit. Avec son bolduc signé. Circa 1960. -
Oiseaux
Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Simone André. Circa 1950.Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). Sujet classique donc chez Dubrunfaut, tissé à Aubusson chez Simone André dans les années 50 et 60. Bibliographie : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983. -
Jour d'été
Tapisserie d'Aubusson tissée par la manufacture Four pour l'éditeur Jean Laurent. Avec son bolduc, n°EA. 1989.Edmond Dubrunfaut peut être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). A cet égard, ce carton, avec son format très horizontal, à hauteur d'oiseaux, mais représentés ici de façon très réaliste, est caractéristique de cette veine. Bibliographie : Cat. Expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983. -
Belle entente
Tapisserie tissée dans l’atelier DMD, à Tournai. Avec son bolduc. 1989.Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). Le titre renvoie aux préoccupations d’harmonie sociale de l’artiste : la figure humaine, omniprésente à ses débuts, revient illustrer une thématique irénique. Bibliographie : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983. -
Double amitié
Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA1. 1972.Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983, n°239.Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). Sujet classique ; le titre néanmoins renvoie à une anthropomorphisation des relations entre animaux ; ainsi s’expriment alors les préoccupations sociales (utopiques ?) de l’artiste. -
Soleil pour Maria Pia
Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc, n°1/3. Circa 1970. Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant expositions et conférences sur le sujet.

















































