Toutes les tapisseries

Accueil|Toutes les tapisseries

Artists -

Format -

Hauteur

Largeur -

Price -

  • La crique

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. 1959.
        Tout jeune peintre évoluant vers l’abstraction dès la fin des années 40, Longobardi se voit confier la commande de décorations murales d’envergure, en France et à l’étranger (présidence de la République d’Abidjan, rectorat de l’Académie de Poitiers…), ainsi que de nombreux cartons de tapisseries, en particulier pour les Manufactures Nationales, avec des sujets parfois très modernes (« l’autostrade », « l’aéroport »…). Longobardi est d’ailleurs à l’époque, avec Singier, ou Springer, l’un des tous premiers abstraits à recevoir des commandes publiques : s’il relève de l’abstraction, son esthétique évolue au cours du temps, depuis des formes acérées, vers un style plus lyrique plein de mouvement, jusqu’à l’apaisement des années 60. L’acmé de cette météorique carrière officielle réside dans la commande de « la crique » pour la salle à manger particulière tribord du paquebot « France ». L’artiste se fait ensuite beaucoup plus rare.   Notre tapisserie témoigne d’une inspiration marine qui n’est pas si fréquente sur « Le France », pour laquelle d’ailleurs est restée à la limite de l’Abstraction (son mode d’expression habituel) et de la Figuration. Elle a été vendue sous le numéro 170 dans la vente Loudmer du 10.7.1983, « Œuvres d’art du France ».   Provenance : Paquebot "France"   Bibliographie : Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, Beauvais, Galerie de la Tapisserie, 1997 Armelle Bouchet-Mazas, le paquebot France, éditions Norma, 2006, ill.p.170 Cat. Expo. Le chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960, Paris, galerie des Gobelins, 2022-23    
  • Les beaux jours

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Micheline Henry. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1980.
               
  • Le dindon

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
            Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Notre tapisserie est exemplaire des portraits d’oiseaux de l’artiste ; le dindon y apparaît, comme souvent, associés à d’autres oiseaux, sur un fond inspiré des « mille-fleurs » médiévales. Un autre exemplaire a été tissé pour le Ministère de la Reconstruction.       Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Tapisserie d’Aubusson, Association du développement du pays d’Aubusson, 1983, ill.p.40 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023    
     
  • Le sultan

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé. Circa 1945.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   « Le Sultan » est une reprise inversée de « Fanfares », avec des modifications de détail dans les plumages du coq. S’il est un leitmotiv chez Lurçat, le coq peut revêtir différentes significations : ici, en gloire, à grande échelle (3,5 m²), il témoigne de la Victoire de 1945 (notez les allusions tricolores), c’est un coq festif, déployé dans un foisonnement  de plages colorées.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Les 2 écureuils

       
    Tapisserie tissée par l'atelier de Wit. Avec son bolduc signé. Circa 1960.  
               
  • Survol

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 1980.
     
     
        C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire.   Ces compositions « à vol d’oiseau » sont caractéristiques de l’artiste.   Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014, ill. p.83
  • Mond und Wasser (Lune et eau)

          Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Circa 1970.  
     
     
  • Feuer und Wasser (Feu et eau)

          Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1970.  
     
     
  • Grand vol bleu

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°EA1. 1973.
          Membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l'immédiat après-guerre. D'abord influencé par celui-ci, l'oeuvre de Wogensky (159 cartons d'après le catalogue d'exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d'oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S'il s'est toujours proclamé peintre, la réflexion de l'artiste sur la tapisserie est très aboutie : "Réaliser un carton mural.... c'est penser en fonction d'un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c'est aussi l'exigence d'un geste large qui transforme et accentue notre présence".   Le thème des oiseaux survient chez Wogensky à la fin des années 60. A dire vrai, souvent les représentations restent très allusives, plus proches de trajectoires chronophotographiées que de traités d’ornithologie : c’est le mouvement dans l’espace qui importe, d’où les titres « vol … ». A cette époque, Wogensky  poursuit des effets de matière obtenus par les lissiers grâce à l’emploi de différentes grosseurs de point ; « grand vol bleu », point d’orgue de cette thématique et de cette orientation formelle, est présenté en majesté sur le catalogue de l’exposition à la galerie La Demeure de 1973.   Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, 20 tapisseries récentes, galerie La Demeure, 1973, ill. n°1 (et détail en couverture et au dos) Cat. Expo. Robert Wogensky, l'oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989, ill. en couverture Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989, ill. p.1 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989, ill. p.70
     
  • Opaline

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
        Essentiellement graveur, Davo reproduit en tapisserie ses recherches sur le médium, à base d’oxydations liées aux métaux déposés sur la plaque de cuivre, d’où ses effets d’irisation-solarisation.    

Titre

Aller en haut