Toutes les tapisseries

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  • Composition orange

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Le mur du nomade. N°1/6. Circa 1970.
       
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Le soleil couchant, la gamme chromatique orange, la composition à la limite de la figuration et de l’abstraction sont caractéristiques de cartons de l’artiste à cette époque.  
  • Le grand large

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. N°1/6. Circa 1980.  
       
    Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton une jonque observées lors de séjours en Extrême-Orient.
  • Composition aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.       Oiseaux perchés sur un arbre  devant un soleil orange, sur un fond kaki : carton caractéristique de la veine décorative et naturaliste de l’artiste (Cf. « ciel de Sienne » par exemple) ; seule l’ampleur du carton singularise notre modèle.  
       
  • Jumping

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA 1/2. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Spahn, le peintre du mouvement et des sports.        
  • Maternité

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 2000.     La Manufacture Four a sollicité différents artistes vivants (au premier rang desquels Toffoli ou Lartigaud) afin de les tisser : une dimension nouvelle est ainsi conférée à la production picturale de Raya-Sorkine, à la forte expressivité lyrique et aux vibrantes couleurs.   Bibliographie : R. Guinot, la tapisserie d’Aubusson et de Felletin, Lucien Souny, 2009, ill. p.161          
  • Composition

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Tout jeune peintre évoluant vers l’abstraction dès la fin des années 40, Longobardi se voit confier la commande de décorations murales d’envergure, en France et à l’étranger (présidence de la République d’Abidjan, rectorat de l’Académie de Poitiers…), ainsi que de nombreux cartons de tapisseries, en particulier pour les Manufactures Nationales, avec des sujets parfois très modernes (« l’autostrade », « l’aéroport »…). Longobardi est d’ailleurs à l’époque, avec Singier, ou Springer, l’un des tous premiers abstraits à recevoir des commandes publiques : s’il relève de l’abstraction, son esthétique évolue au cours du temps, depuis des formes acérées, vers un style plus lyrique plein de mouvement, jusqu’à l’apaisement des années 60. L’acmé de cette météorique carrière officielle réside dans la commande de « la crique » pour la salle à manger particulière tribord du paquebot « France ». L’artiste se fait ensuite beaucoup plus rare. Notre carton est proche, stylistiquement, des tous derniers tissages de l’artiste par les Manufactures Nationales, notamment « Plein feu » de 1963-1964.   Bibliographie : Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, Beauvais, Galerie de la Tapisserie, 1997 Armelle Bouchet-Mazas, le paquebot France, éditions Norma, 2006 Cat. Expo. Le chic ! Arts décoratifs et mobilier de 1930 à 1960, Paris, galerie des Gobelins, 2022-23      
  • Les 3 Grâces

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. N°3/6. Tissé circa 2000, d'après une gouache de 1962.  
       
    Braque fait partie des grands artistes du XXe siècle qui se sont consacrés, même modestement, à la tapisserie. C'est d'abord à la demande de Marie Cuttoli, dès 1933, qu'il confiera des oeuvres destinées à être reproduites en tapisserie (Nature morte au guéridon, en dépôt au Musée des Beaux-Arts de Grenoble). Dans les années 50 et 60, c'est Pierre Baudouin,en liaison avec les lissiers d'Aubusson et des Manufactures Nationales, qui sera chargé d'élaborer des cartons-transcriptions à partir d'oeuvres de l'artiste. Simultanément, peu avant sa mort en 1963, Braque réalise une dernière série de gouaches sur le thème des métamorphoses destinées à être transcrites dans différents médias. La tapisserie sera l'un d'entre eux.     "Les trois grâces", de 1962, est l'une de ces gouaches qui sera transposée en sculpture ou en bijoux. On y retrouve le style à la fois lyrique et synthétique des dernières oeuvres de l'artiste que l’on retrouve par exemple au décor du plafond de la salle Henri II du Musée du Louvre, les Oiseaux, 1953.
       
  • Soleil orange

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. N°3/8. 1964.       Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   Notre carton reprend, de façon asymétrique, « Solstice d’hiver » : l’évocation des Saisons, thème majeur de l’artiste, perdurera tout au long de son œuvre.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Valentine Fougère, Tapisseries de notre temps, les éditions du temps, 1969, ill.p.84 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980          
  • Melinjana

         
    Tapisserie tissée par l’atelier de la Tuilière. Avec son bolduc. Circa 1970.
        Installé à Venasque après avoir pratiqué son art aux Gobelins, Daniel Drouin a conçu de nombreuses tapisseries tissées sur métiers de haute lisse. La variété des matériaux, le goût pour l’abstraction, ainsi que le tissage  par le concepteur du motif, répondent à certaines préoccupations de « la Nouvelle Tapisserie » d’alors, sans aller au-delà des 2 dimensions néanmoins.
  • Le pêcheur

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. Avec un certificat signé de la veuve de l'artiste. Circa 1955.
            L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Il s’agit d’un fragment inversé d’un carton de plus grande taille (250 x 180 cm). Les thèmes de la pêche et de la chasse, souvent en écho (le filet lui-même parfois servant à la capture d’oiseaux) est récurrent (cf. le carton « Chasse et pêche », vente Fraysse 19.10.2011 n°10, par exemple) : il illustre une confrontation de l’Homme à la Nature.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957, illustration n°17 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  

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